Meril était à Mirkwood essayant tant bien que mal de calmer la fureur de Thranduil après le passage des nains en son royaume. Elle s’occupait également des nombreux soldats blessés durant les attaques des araignées, tentant de leur prodiguer les soins nécessaires et déplorant par la même occasion le mal qui ronge petit à petit la forêt et par la même occasion son cœur, la rendant de plus en plus amère.

Toujours à Mirkwood, Meril était fidèle à son poste de guérisseur. Inflexible, elle continue de réaliser la seule chose pour laquelle elle se sent encore utile.

Beaucoup trop aux yeux de Meril. L’elfe à la chevelure blonde connaît ce que Thranduil veut bien lui en dire et cela la désole. Le mal continue de se répandre sans que rien ne puisse réellement l’endiguer. Elle souffre de voir la terre qu’elle aime petit à petit se noircir. Elle est au courant pour le Conseil qui s’est déroulé à Fondcombe l’expédition qui a été mené et les évènements majeurs.

Meril n’a jamais réellement pensé à l’avenir, les jours défilent et se ressemblent. Ses rêves si elle en avait eu, aujourd’hui ils se sont envolés et sont devenus poussières. Elle n’aspire qu’à la paix et à aider du mieux qu’elle peut son royaume en pratiquant l’art de guérir. L’avenir est trop incertain en ces heures sombres pour qu’elle puisse s’y projeter. Cependant une seule certitude la traverse, elle ne passera pas toute sa vie en Terre du Milieu, un jour elle aussi prendra le large pour Valinor. Cette certitude elle l’a eu en observant un jour la mer. Si la forêt est son domaine, l’appel de la mer lui est inévitable, Meril est trop amère pour pouvoir y résister.  

Née peut avant la guerre de la Colère,  Meril naquit de parents Sindar ayant vécu à Doriath. Ses parents furent parmi les premiers à suivre Oropher, Méril naquit durant le voyage jusqu’à Vertbois-le-Grand. Quelques années la séparent seulement du fils d’Oropher Thranduil. Enfant calme, Meril montrait une patience à toute épreuve et alors qu’elle aurait pu se destiner au combat son père décida de lui apprendre l’art de guérir. Pourquoi cet art alors qu’elle aurait pu faire une très bonne guerrière ? Simplement parce que la chute de Doriath avait profondément touché son père qui ne voulait pas que sa fille endure l’horreur des combats. Son enfance fut donc bercé par l’apprentissage de l’art de guérir. Cela aurait pu continuer ainsi si ses parents n’avaient pas eu un second enfant,  Elverin son petit frère.  La naissance d’Elverin marqua un profond changement dans la vie de l’elfe, elle abandonna un temps l’apprentissage de l’art de guérir pour s’occuper de ce dernier.  Très protectrice, Meril veillait à ce qu’il ne manque de rien. C'est durant cette période que Meril rencontra son âme soeur, un elfe sindar qu'elle épousa et avec qui elle n'eut jamais
d'enfant.

Ses parents restèrent longtemps avec eux jusqu’au jour où l’appel de la mer finit par les faire embarquer pour Valinor peu de temps après la majorité d’Elverin. C’est ce jour là en observant le bateau quitter l’horizon que Meril eut la certitude qu’un jour elle aussi embarquerait dans l’un de ses bateaux pour aller plus loin.  En attendant ce jour, le pouvoir de Sauron ne cessait de grandir en Arda et bientôt il fut évident qu’une guerre serait inévitable.  Sauron tout comme Morgoth en son temps ne souhaitait qu’une chose, la destruction et il fallait l’arrêter peu importe les moyens utilisés. Finalement lorsque la guerre éclata, Meril se porta volontaire pour non pas y combattre mais pour guérir. Ses talents d’archères étaient trop moyens pour qu’elle y prenne place en tant que guerrière mais ses mains savaient panser les plaies et dans une guerre comme celle qui s’annonçait, les guérisseurs ne seraient pas de trop. Elle participa donc à la bataille de Dargolad, à l’arrière. N’imaginer pas un seul instant qu’être à l’arrière est une tâche reposante, loin de là. Durant toutes les années de guerre, Meril se montra dévoué soignant les blessures de tout le monde aussi bien des hommes que des elfes ou de tout autre race mise à part les orcs.  C’est durant cette période qu’elle acquit son principal savoir en matière de guérison. La guerre finit par prendre fin et à la mort d’Oropher ce fut Thranduil qui lui succéda. Meril fidèle à Vertbois-le-Grand le suivit. Elle se rapprocha réellement du roi lorsque celui épousa Lanariel, sa meilleure amie depuis l’enfance.  

Vivant en paix avec son époux et son frère. Le bonheur aurait pu être parfait, si Lanariel la femme de Thranduil ne tomba lors de l'attaque de ce qui fut autrefois le repère du roi sorcier d'Angmar.
Meril ne put arriver que trop tard et elle ne put soigner sa meilleure amie et sans qu’elle ne puisse faire quelque chose, Lanariel mourut. Cet évènement affecta grandement Meril qui ne fut plus jamais la même, devenant amère et renfermé. Cet échec hante encore Meril qui passe des heures en salle de guérison pour défendre des causes perdus. Noyant son chagrin dans l’art de guérir, ni les paroles de son mari, ni celle de son frère ne purent l’aider, ce qui sauva Meril de la folie fut la responsabilité qui lui incomba. Elle décida de respecter les dernières paroles de sa meilleure amie et aida du mieux qu’elle pu Thranduil et son fils. Soutenant le roi jusqu’à devenir sa confidente et la préceptrice de Legolas.

Depuis que l’ombre s’est installé dans Vertbois-le-Grand, Meril continue sa tâche de guérir et surtout de soutenir le roi tâche qu’elle partage avec Asileth. Ces tâches sont la seule raison pour laquelle Meril est encore en Arda.