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Haânkhès • glory and gore go hand in hand

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TALES OF MIDDLE EARTH



MessageSujet: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Lun 12 Jan - 16:48

alayneestone-archive@tumblr

Haânkhes Rhadhamante


ft. Indira Varma

Qui êtes-vous ?

Race : Hommes Femmes
Alignement : Loyal
Emploi : Princesse versatile, politicienne ambitieuse et chef de guerre impitoyable
Royaume : Orient
Âge : 35 ans
Orientation : bisexuelle, car choisir entre les deux c'est gâcher la moitié du plaisir
Statut : fiancée pour la deuxième fois
Arme : fouet et janbiya. Pour l'instant, parce qu'elle compte bien s'essayer à autre chose.
Niveau : moyen (fouet et janbiya)



Haânkhès est avant tout une femme consciente de sa beauté et de son statut. Elle est une princesse, et tout dans son éducation lui a appris à agir comme telle. Son milieu naturel, c'est la cour, avec ses intrigues et ses petites luttes intestines. La nature ayant eu la générosité de la doter d'une intelligence vive, elle a appris à manier les mots avec tant d'habileté qu'elle est devenue maître en l'art de vivre, paraître et converser en société. Pourtant, derrière les traits impassibles et le regard chaud se cache une personnalité dont certains ont pris conscience trop tard, et cette ignorance leur a plus d'une fois coûté la vie. Car elle aime que les choses soient faites à sa façon. Elle est ainsi. Quand elle a une idée en tête, elle veut que tout soit accompli selon son désir, ou plutôt selon ses plans. Car elle n’est pas une de ces princesses écervelées –un peu enfant gâtée, certes, mais quelle princesse ne l’est pas ? – qui ont provoqué méthodiquement la ruine de leur royaume. Haânkhès est intelligente, et lorsqu’elle décide de se consacrer à une tâche, elle s’y donne corps et âme. Les épreuves ne l’effraient pas : elle se battra jusqu’au bout pour ses idées et ses objectifs, peu importe ce qui se présente en travers de sa route. Et n’escomptez pas la faire changer d’avis, car ce serait non seulement peine perdue, mais tenter de la conseiller peut aussi se révéler particulièrement dangereux, pour ne pas dire potentiellement fatal. Rares sont ceux dont elle tolère l’impertinence, et ceux dont elle écoutera l’avis se comptent quant à eux sur les doigts d’une main. Elle a toujours été seule, et elle chérit cette indépendance. Trop confiante ? peut-être. Caractérielle ? assurément. Mais Haânkhès a de grandes idées, et elle a la carrure pour les mener à bien. Elle s’est tracé un chemin ambitieux, et rien, ni personne, ne saura l’en détourner. Ni les armes, ni les paroles, qu’elle manie les unes comme les autres avec habileté. D’ailleurs, s’il vous faut jamais choisir, sachez que votre seule chance de la battre est de choisir les armes : car il y a longtemps qu’elle a fait de l’éloquence la meilleure de ses dagues.


Qui êtes-vous vraiment ?


❧ Pseudo : P'tit Lu pas manger
❧ Age :  Haânkhès • glory and gore go hand in hand 841374655
❧ Comment avez vous connu le forum ? :  Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1953293547
❧ Des remarques ? : j'espère que vous en aviez pas marre de ma tronche, parce que me voilà en double Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1876566500
❧ Fréquence de connexion :  Haânkhès • glory and gore go hand in hand 2412551459
❧ Code règlement : Gabi valide

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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Lun 12 Jan - 16:48


Que faisiez-vous pendant que les nains reprenaient la Montagne Solitaire et que Smaug piquait sa crise ?  



Sincèrement ? Elle s’efforçait de maintenir son royaume dans une relative unité politique, et il y avait de quoi faire. La mort de son père a créé un tel chambardement –pourquoi les mâles se sentent-ils systématiquement obligés de s’entretuer lorsqu’il s’agit de pouvoir ? Et surtout, pourquoi emporter des clans et des armées entières dans la tombe ?–  La tâche n’a pas été simple et a demandé un nettoyage méthodique et en profondeur. Alors pour être tout à fait sincère, les Nains et leur Montagne, elle s’en fichait comme de sa première savate.

Durant l'intrigue n°1, où étiez-vous, que faisiez-vous ?



Les choses s’étant rétablies politiquement, il lui fallait asseoir son pouvoir. Ce qu’elle fit, brique après brique, soldat après soldat, alliance après alliance. Certaines alliances sont fragiles et les renforcer nécessita parfois des moyens… quelque peu extrême. Mais elle fit ce que les deux générations avant elle échouèrent à faire : unifier les clans ayant juré allégeance à sa lignée, et plus encore prêter ce serment à une princesse dont tous avaient cru qu’elle serait évincée. Et bien entendu, il y avait d’autres desseins à formuler, d’autres alliances à conclure. Les liens entre royaumes en Harad se renforcent, à la plus grande joie de la princesse, qui porte nombre de ses efforts en ce sens. Mais chaque chose viendra en temps utile, et tout bon souverain sait révéler ses atouts au moment opportun, n’est-ce pas ?

Longtemps caché à Dol Guldur sous le surnom de Nécromancien, Sauron en a été chassé par le Conseil Blanc et s'éveille maintenant au Mordor : que savez vous de ces changements et évènements ?



Elle sait peu de chose des Istari et des Elfes, et cela lui suffit amplement, car jusqu’à aujourd’hui elle a eu les bras suffisamment chargés avec son royaume à feu et à sang. Mais la retour de Sauron est une nouvelle… intéressante. Trop fraîche, sans doute, pour pouvoir réellement émettre un avis sur la question, mais il convient de ne pas monter sur ses grands chevaux et d’attendre de voir ce que l’avenir peut proposer. Laisser du temps au temps, réfléchir et ensuite tenter quelque chose, si cela peut s’avérer profitable. Des forces qui les dépassent sont ici à l’œuvre, éveillées du fond des temps, et elle a le vague pressentiment que quelque chose de bien supérieur à ce qu’ils ont put connaître jusqu’à aujourd’hui se prépare doucement. Alors elle attend, elle écoute, et elle avisera. L’avenir est imprévisible.

Quels sont vos objectifs pour les prochaines années, vos rêves et plans pour l'avenir ?



Fortifier ce royaume que lui a légué son père, et continuer cette œuvre qu’elle a entamé depuis qu’elle est devenue souveraine. Son peuple a été confiné depuis trop longtemps dans la chaleur stérile des déserts du Sud, et voilà quelques temps que les souverains de cette région oubliée, elle la première, tournent leurs regards vers les terres plus prospères du Nord. La Terre du Milieu a beaucoup à offrir, et la princesse n’a jamais caché ses ambitions. Il a déjà été dit que posséder le pouvoir en augmente encore la soif, et ce n’est pas elle qui dira le contraire. Durant toute sa jeunesse, voir ce peuple, son peuple, considéré comme une bande de clans désorganisés vivotant dans le désert a créé en elle un espoir pour un futur meilleur qui la surprend parfois elle-même. Et comme l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, elle compte bien réaliser ces objectifs, car sinon qui d’autre s’en chargera ?

Quelle est votre histoire ?




Dans la chaleur mourante d’une belle fin de journée, au cœur du palais du Prince, résonnaient rires, danses et délicates notes de musiques. La cour carrée était bondée de courtisans, et pourtant une fois n’était pas coutume, cette cour antagoniste s’accordait une soirée de répit, où la joie scellait une trêve silencieuse entre hommes aspirant à toujours plus de pouvoir que ce qu’on leur avait accordé, où les corps souples des jeunes danseuses faisaient oublier à tous ici toute affaire d’Etat qui aurait pu obscurcir leur esprit. Aujourd’hui, la Princesse, la précieuse Héritière, fêtait ses quinze ans. Le regard attendri du souverain sur sa fille, glorifiée dans ses habits chamarrés, parée comme ses comparses de bijoux teintant au rythmes de leurs pas, symbioses de soies, de quincailleries et de musiques aux notes chaudes. Dieux touts puissants, ce qu’elle pouvait ressembler à sa mère. Le même sourire éternellement moqueur, la même chevelure de boucles d’une riche teinte ébène, le même regard couleur de nuit sans lune, tendre et impitoyable tout à la fois. Sa mère avait donné sa vie pour lui offrir la plus précieuses des choses qu’il aimait, en vérité la seule qu’il aimerait jamais autant que sa défunte épouse. Il y avait bien eu des concubines, et quelques fils bâtards, car ainsi était la vie et il n’était pas celui à lutter contre l’attrait d’une belle femme. Mais sa fille était différente. Sa fille était la lune et le soleil, l’or et les diamants, son cœur et son âme. Et maintenant, les années ajoutant à sa beauté et mûrissant lentement la volupté de ce corps de femme en formation, il remarquait parfois du coin de l’œil l’intérêt de certains jeunes hommes. L’enfant devenait femme, et la vie avançait, indifférente aux sentiments contradictoires d’un vieux père qui savait qu’un jour viendrait où il devrait se résigner à la laisser partir. Car toute princesse et beauté qu’elle fût, elle restait une femme, et jamais elle ne pourrait réussir à gouverner ce royaume. Ce n’était pas sa place. Il savait qu’à sa mort l’un de ses fils bâtards prendrait sa place, car tel était l’ordre des choses. Non pas qu’il approuve, mais pourquoi changer les choses alors qu’il en avait été ainsi depuis des siècles ? Sa fille avait un droit supérieur à ses fils, celui du sang, celui d’être le produit de l’union qu’il avait scellée avec son épouse. Mais il ne pouvait pas abandonner se résoudre à abandonner la précieuse créature qu’était la chair de sa chair au chaos qui succéderait inéluctablement sa mort. Il savait comment se déroulaient les successions : dans le sang et le chaos. Loi implicite mais cruelle dans une terre qui n’avait jamais offert que désolation et épreuves à ses habitants.
Les dernières notes de musique moururent et les spectateurs saluèrent la performance de la princesse et de ses amies par des acclamations enthousiastes. La soirée n’en était qu’au début, bientôt un festin gargantuesque nourrirait la cour des mets les plus fins, mais avant… Le Prince se leva, et aussitôt le silence se répandit comme une tempête de sable dans l’assistance. La jeune Princesse releva vers son père un regard soucieux, car récemment sa santé lui faisait de plus en plus souvent défaut, et elle avait surpris plus d’une fois un de ses demi-frères avides de pouvoir hanter d’un peu trop près les pas devenus hésitants de son père. Elle savait comment fonctionnait la cour, et les fils illégitimes du prince étaient particulièrement avides d’un pouvoir qu’ils n’avaient pas encore, voyant dans la seule descendance légitime du prince une chance de s’emparer facilement des rênes du royaume. Une fille, pensez-vous ! La jeune Princesse se sentit brûler intérieurement à cette pensée. Qu’ils viennent. Qu’ils essayent. Qu’ils se préparent. Elle les aurait tous, jusqu’au dernier, car cette place était la sienne par le droit du sang, et ce royaume serait sien lorsqu’on son père serait rappelé auprès des dieux, coutume séculaire ou pas.
Le grincement des gonds des larges portes de la cour carrée dans laquelle ils se trouvaient arracha la jeune fille à ses pensées. Et par les doubles portes grandes ouvertes, deux serviteurs entrèrent, tenant avec autant de force qu’il leur restait une bête plus belle qu’elle n’en avait jamais vu. C’était un étalon sombre, brillant et musculeux, fier et racé comme on en entendant parler dans les légendes, un des ces fils du désert, un de ces rapides destriers qui faisaient la réputation de leurs terres. Le pur-sang releva la tête et ronfla bruyamment, semblant bomber le poitrail face aux regards admiratifs de cette foule soudain silencieuse, le bruit des sabots claquant contre le pavage de la cour comme seul perturbateur au mutisme tétanisé de l’assemblée. N’osant y croire, la jeune fille tourna des yeux brillants vers son père, qui d’un geste et d’un sourire, lui confirma ce qu’elle n’osait penser.
« Tu es devenue en quelques années meilleure cavalière que certains de mes généraux, ma fille. Tu le mérites plus que quiconque. »






Assise là, dans le silence froid d’une des pièces du palais, à observer vainement le décor dentelé des frises joignant les colonnes, elle se surprenait à ne rien penser. Qu’aurait-elle pu penser ? Elle se sentait vide. Lasse. Seule. Il l’avait brisée. Méthodiquement. Il lui avait arraché ce qu’elle avait de plus cher, et il était parti. Et il n’était pas revenu.
Et dire qu’il y a quelques mois seulement, elle s’enfuyait en douce du palais, habillé de vêtements simples, ses cheveux et son visage soigneusement dissimulés sous un fin voile de soie indigo, et qu’elle allait le rejoindre. Lui, auquel s’était voué son cœur de jeune fille. Lui, qui lui avait enfin ouvert les secrets de ce monde qu’elle aspirait tant à découvrir et comprendre. Il lui avait tout montré. Le désert. La ville. Le peuple. Il lui avait tant appris, ils avaient tant partagés. Le lien qui les avait unis avaient été à l’image des terres sur lesquelles ils vivaient : fort, passionné, irrésistibles. Ils étaient jeunes, et l’amour leur avait fait miroiter l’illusion que le monde leur appartenait. Elle s’était sentie plus vivante que jamais, prête à affronter un monde qui, ils ne le savaient pas à l’époque, ne voudrait pas d’eux. L’ordre du monde ici bas n’acceptait pas les unions comme celle-là, et pourtant ils y avaient cru, perchés sur leurs rêves de jeunesse comme sur le dos d’un oliphant, contemplant le monde à travers l’illusion de leur idylle. Ils s’étaient promis l’un à l’autre, et soudain le monde leur appartenait, peu importe les vents contraires.
Et puis un vent s’était levé contre eux, un vent si fort et si soudain qu’elle s’était écroulée. Cette tornade avait pris la forme d’autant plus douloureuse qu’elle était inattendue dans son esprit de petite fille adorée de son père. L’union avait été dévoilée, la princesse cloîtrée et son paradis à jamais perdu. Des jours, des semaines, des mois. Son père avait enfermé sans merci son cœur dans des chaînes forcées, Et le palais était devenu sa prison, et les joies de son enfance avaient résonné dans les couloirs du palais comme autant de fantômes cruels d’un passé perdu. Combien de temps était-elle restée dans ce palais, retenue de force, arrachée contre sa volonté à sa promesse d’amour éternel ? Elle ne savait plus.
Et quelle importance cela avait-il, aujourd’hui ? Son père était parti, chef vieillissant mais fier d’une armée appelée à défendre le royaume du déchirement. L’appétit de pouvoir du dernier survivant parmi ses bâtards était devenu trop fort, et le vieux souverain devait aller affronter le jeune coyote devenu trop présomptueux. Il était venu, oliphant sentant sa fin proche, parler une dernière fois à sa fille enfermée dans le luxe de ses appartements. Et elle n’avait rien dit. Elle ne l’avait pas regardé, endeuillée par son amour perdu, ivre de colère et de rancœur, terrorisée par ces pièces soudain trop petites. Alors son père était parti.
Et il n’était pas revenu. Les semaines s’étaient écoulées, indolentes et muettes, et la résignation avait remplacé la colère. La rancœur avait grandi, et avec elle la force vitale. Elle était trop fière pour se laisser mourir d’amour. Elle n’était pas une de ces princesses de contes. L’amour s’était fané, de gré ou de force, et s’était mué en souvenir amer. La guerre s’était éternisée, et le pays s’était déchiré. Le feu avait ravagé les cités, le sang avait abreuvé les sables voraces du désert. Les mois s’étaient écoulés, et c’était une armée défaite qui était revenue à la capitale, une armée amputée de son guide. Le fils avait terrassé le père, ou bien était-ce la lassitude de l’âge ? Les dieux du désert avaient réclamé leur dû, et le souverain n’était plus. Et le traître de bâtard s’était proclamé à sa place, installant sa place forte dans une autre cité. Ainsi l’histoire avait-elle suivi le cours annoncé des années plus tôt. Parce que tel était l’ordre des choses.
Les pensées de la Princesse déchue revinrent à l’instant présent, et son regard se posa sans le voir sur la forme étendue sur l’autel au centre de la pièce. Les traits étaient paisibles. Son père avait voulu son bien, elle le savait. Mais il appartenait à un ordre du temps révolu, à une époque qui n’était plus. Le sang bouillant dans ses veines avait toujours été celui de sa mère, celui venus du cœur des sables, de ces fières clans de nomades craintes dans tout l’Harad.
Elle murmura une dernière prière, un dernier adieu, un dernier pardon du bout des lèvres, et dans un froissement de tissu sombre, elle sortit de la pièce. La fille précieuse s’en était allée avec l’âme du père. Il était temps que le destin prenne le chemin qu’elle avait décidé il y a longtemps de cela. Il était temps que les choses se passent comme elle l’entendait, et pas autrement.






Dans l’esprit halluciné des habitants affamés et rongés par la maladie, l’armée qui les assiégeait avait fini par perdre de sa réalité. Dans toute la ville courait la rumeur affolée que les esprits du désert avaient pris corps et maudit cette ville, et les assiégeraient jusqu’à la fin des temps. Le supplice avait été long, et les deux camps, tant dehors que dedans les murs, étaient à bout de force. Mais elle avait été plus forte. Plus maligne. Plus tenace. Et c’est son demi-frère qui sortait des portes de cette ville devenue fantôme qui venait confesser sa défaite. Avec la victoire militaire viendrait le respect de ses pairs, ou en tous cas le début de celui-ci.
Les portes de la cité s’ouvrirent, et le prince autoproclamé sortit, entouré de quelques hommes, pour avouer sa propre déchéance. Il y avait longtemps que la cité avait perdu toutes ses montures, cédées soit à la maladie, à la guerre ou à la faim. Les hommes allaient à pied, mais le prince en disgrâce fit l’affront ultime de sortir à cheval, et la cheffe des armées victorieuses sentit la colère monter en elle comme une bourrasque de vent du désert. Pressant brutalement les flancs du pur-sang qu’elle montait, celui-ci démarra au quart de tour dans un ronflement outré, aussitôt suivi par quinze des cavaliers qui lui avaient juré fidélité, bannière claquant dans le vent chaud du milieu de la journée, épée sorties et brillant à la lumière abrupte du soleil au zénith.
La princesse fonça droit sur son demi-frère, qui avant d’avoir eu une chance d’esquisser le moindre geste, entendit le claquement sec du fouet et sentit la longue lanière de cuir s’enrouler cruellement autour de son cou et l’attirer vers le bas. Il heurta le sol de plein fouet, sa monture affolée s’écartant dans un bond, et le prince d’autrefois se retrouva face contre terre, impitoyablement strangulé par la fouet de celle qui avait précipité sa chute. Le fouet libéra sa prise, brûlant la peau de son cou jusqu’au sang, et il esquissa un mouvement pour se relever. Le cuir claqua dans son dos et il s’écroula une nouvelle fois face contre terre.
« Crois-tu avoir encore le droit de regarder l’horizon, traître à ton propre sang ? » La voix avait claqué aussi dur que le fouet, et un bref instant le déchu se demanda où était passée la jeune femme silencieuse et voluptueuse avec laquelle il avait grandit. Un dernier sursaut de fierté le poussa sur ses genoux, et il croisa le regard impétueux et sombre de la cavalière qui tournoyait autour de lui avant que la lanière de cuir ne s’enroule une nouvelle fois autour de son cou, plus dure encore que la fois précédente, le renvoyant au sol. Mais cette fois la lanière ne lâcha pas, et il sentit l’air lui manquer cruellement. « A terre, te dis-je ! Je devrais t’étrangler sur place et te laisser rôtir au pied de cette désolation que tu as provoquée... » Le fouet se libéra une nouvelle fois, léchant douloureusement la chair déjà à vif de son cou, et il ne put retenir un grincement de douleur. Un sourire satisfait passa brièvement ses les lèvres de sa sœur, tandis que son demi-frère déchu s’abandonnait à son sort, ne tentant même plus de se relever.
D’un geste sec, elle fit faire demi-tour à l’étalon qui piétinait d’énervement sous elle, et fit signe à Azar, le plus fidèle de ses serviteurs, de s’approcher. Elle n’eut même pas à prononcer les mots pour qu’il comprenne, car déjà il mettait pied à terre, son long cimeterre en main, et s’approchait du prince déchu étendu face contre terre. Bientôt le sang du traître viendrait abreuver la terre aride du désert, et justice serait faite. Un de ses généraux s’approcha de la princesse, et avant même qu’il n’ait pu poser la question, elle ordonna d’un ton qui ne souffrirait pas de réponse : « Aidez ceux parmi les civils qui veulent rejoindre la capitale. Que les autres et les soldats survivants du traître soient abandonnés à la volonté du désert. Et je veux cette cité réduite en cendre d’ici la nuit ! » Le général n’osa même pas protester. Cette cité serait un exemple. Une princesse avait pris les rênes du pouvoir, une princesse qu’on ne défiait pas impunément. Vengeance avait été faite, l’affront avait été lavé, et bientôt les cités qui avaient osé questionner le pouvoir viendraient en rampant supplier des excuses. Bientôt le royaume serait redevenu ce qu’il avait un jour été, et des desseins plus grands pourraient être formulés. Ce conseil de vieux philosophes qui la bridait ne serait bientôt plus un problème, et de nouvelles alliances ne demandaient qu'à être conclues. Un destin bien plus grand attendait ce peuple à nouveau uni, et elle était impatiente de le voir s'accomplir.
Elle jeta un dernier regard à la cité, et fit demi-tour sans un regard de plus.


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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Lun 12 Jan - 16:52
:amour:
Tu connais déjà la maison Haânkhès • glory and gore go hand in hand 2586340557 mais rebienvenue avec ce perso qui poutre sa maman en short !
J'ai hâte de voir ta fichette complète; n'hésite pas à harceler au besoin Haânkhès • glory and gore go hand in hand 679754748
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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Lun 12 Jan - 17:25
MA MERVEILLEUSE ET IMPITOYABLE FIANCEE Haânkhès • glory and gore go hand in hand 3490342533 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 3490342533
On va diriger le monde à nous deux Haânkhès • glory and gore go hand in hand 822171511 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 822171511 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1575173470 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1575173470
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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Lun 12 Jan - 18:39
Miauuuu ♥️ Ce personnage du détonne Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1058529251 ( Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1265808979 )
Excellent choix de personnage ET d'avatar Haânkhès • glory and gore go hand in hand 3643141821
(enfin quelqu'un de stable si pas normal en Orient)
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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   Sam 17 Jan - 21:36

Pardon pour l'attente, d'autant plus que j'adore ta fiche, perso du tonnerre, ça va roxxer en Harad ! Haânkhès • glory and gore go hand in hand 3490342533 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 3490342533 Montre leur ! Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1575173470 Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1575173470

Tu es validée, félicitations !

Tu peux désormais te jeter dans l'aventure, mais il y a quelques petites étapes qu'il vaut mieux suivre avant :
❧ Pense à réserver ton avatar ici à moins que tu aies un jumeau caché, bien évidemment.
❧ Ensuite, n'hésite pas demander des camarades d'aventure pour partir à la recherche de dragons à tuer dans la partie des liens et rps ! Au passage, s'il te manque un ami, une famille, tu peux aller créer un scénario ici (et réserver son avatar dans le bottin en passant).
❧ De même si tu t'ennuies, tu peux également aller t'amuser à défier tes amis ou remplir d'autres défis qui sont proposés ici.
❧ Enfin, le journal du Balrog Enchaîné te propose de participer au prochain numéro mensuel en lui envoyant par MP les rumeurs venues frôler tes oreilles délicates ! Avec un peu de chance, tu seras toi-même sélectionné(e) pour une interview spéciale et figureras ainsi en première page (et pour voir les anciens articles, c'est par ici que cela se passe).

Flood et RPs t'attendent avec impatience ! Ravi de t'avoir parmi nous, mais plus important encore ... amuse toi bien :<3: Haânkhès • glory and gore go hand in hand 1810362715
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MessageSujet: Re: Haânkhès • glory and gore go hand in hand   
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