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Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !

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MessageSujet: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Mer 31 Déc - 19:48


Intrigue 2 ❧ Valars save the Queen
Elewyn & Ried & Faramir & Katwyn & Namarthiel
& Elrohir & Elladan & Thyra



Trois semaines se sont écoulées, dans la Citadelle Blanche, depuis le retour inopiné de cette gamine rodeuse frigorifiée qui se prétend être descendante d'Isildur. Elle-même était alors accompagnée d'un loup géant et d'un homme étrange et taciturne qui semble désormais lui servir tour à tour de conseiller, maître d'arme et garde du corps  … mais ceci n'est qu'un maigre détail.
Trois semaines disais-je, de confusions intenses, liées à l'annonce du retour prochain d'Aragorn, fils d'Arathorn, premier prétendant au trône du Gondor et de l'Arnor. Cette nouvelle fracassante avait sans plus attendre entraîné la disparition de Denethor la semaine qui avait suivit, qui elle-même avait subitement débouché sur les préparatifs du couronnement de la future reine régente.

L'incompréhension et les doutes ont depuis lors remplis les coeurs, soldés par la peur, qui a réussit à frayer sinueusement son chemin dans les esprits depuis le réveil du Mordor il y a de cela sept levés de soleil. Aujourd'hui est pourtant un grand jour, puisque Elewyn vient d'être sacrée Reine Régente, passant outre les nombreuses personnes qui médisent sa légitimité. En effet, l'arbre des roi semble fleurir de nouveau, et ce malgré la neige abondante et les températures hivernales qui le recouvre, ce qui tient du miracle et qui devrait en réjouir plus d'un …

Aujourd'hui est un grand jour, oui, puisqu'au moment même où, sous les exclamations, la couronne vient ceindre le front des 21 printemps de la numénorienne, la porte colossale s'ouvre avec fracas sur deux hommes étranges encapuchonnés, de noir vêtus, laissant entrer avec eux le froid mordant et sec du rude hiver ainsi que la neige.
Lentement, l'un des deux s'avance, l'autre le suivant de quelques pas, le visage voilé, couvert, et tous font silence mortuaire tandis que Ried fait signe de ne pas tirer l'épée. Le danger et l'odeur de mort que les deux êtres fétides apportent vient prendre les poumons des hôtes, mais l'ordre reste sans appel : il faut les laisser parler. Le premier des deux êtres vient d'ailleurs se placer au devant de la nouvelle reine, avant de la saluer brièvement et se mettre à parler, d'une voix graveleuse, ouvrant sa bouche béante sur une rangée de dents acérées et putrides.

« Je viens délivrer un message de notre Maître à tous, le Très Haut, le Porteur de l'Unique. Ralliez sa cause, hommes de la Cité Blanche, marchez vers le Nord en clamant son nom tout en portant son Étendard et il saura se montrer généreux ... »

Tels sont ses propros et les yeux écarquillés des petits gens se posent désormais sur la reine, dans l'attente fébrile d'une réponse … Quelle qu'elle puisse être en ces heures assombries.


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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 5 Jan - 20:34

COURONNEMENT


Elle était belle dans ses accoutrements. On l’avait arrangé comme une dame digne de son rang, dans ses étoffes encombrantes qu’elle sentait pratiquement plus lourdes que sa propre épée. Elewyn était d’ailleurs heureuse de ne pas avoir à bouger et de rester là, immobile, le regard fixe. Elle semblait si calme, le visage neutre, les mains posées contre les accoudoirs, à plat. Elle était immobile, dans une posture des plus droites, mais pas trop rigide, simplement forte. C’était presque à oublier son âge, si cela n’avait pas été de sa taille largement inférieure à la moyenne, mais elle ne semblait plus être la gamine qui avait mis les pieds à Minas Tirith il y a de cela un peu moins d’un mois. Tout s’était enchaîner si vite qu’elle en avait encore le vertige. Et la réalité frappait aujourd’hui sans qu’elle ne puisse espérer aucun retour en arrière. Malgré sa sérénité apparente, elle bouillait de l’intérieur.

Son esprit était dans un état d’affolement des plus prononcés et son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait tellement chaud sous ses multiples couches d’habits qu’elle se sentait étouffée, mais elle s’agrippait à la réalité, ses doigts crispés contre le trône imperceptiblement, elle s’accrochait à ce socle, solide et immuable pour conserver la tête froide. Elle n’était pas prête. Mais ça n’avait pas d’importance. Certains ne lui faisaient pas confiance, n’avaient pas foi en sa légitimité ou craignaient le pire avec elle comme reine régente. Pourtant voilà que la couronne se posait contre sa tête et que dehors, le grand arbre blanc que l’on croyait mort, avait commencé à refleurir malgré l’hiver. L’espoir renaissait, même si certains refusaient d’y croire ou étaient sceptique. Son cœur ne fit qu’un bon lorsque la couronne vint prendre place sur son crâne avant de repartir à un rythme normal. Sa vision que jusqu’alors lui semblait flou peu à peu s’éclaircit pour dessiner des images claires de visages et de regards tous posés sur elle.

Le museau d’Elendil, son loup géant du nord couché à côté d’elle prêt du trône, la calma lorsqu’elle le sentit venir se frotter doucement contre sa jambe. Il ressentait son stress, inévitablement. Le regard de la jeune fille glissa lentement sur les personnes présentes, sentant qu’elle devait dire quelque chose, mais au moment où tous mots auraient pu franchir ses lèvres, les portes de la salle s’ouvrir à la volée sur deux silhouettes encapuchonnées. Elewyn loucha sur les deux invités qui interrompaient la fin de la cérémonie d’un air dubitatif. Ce n’était pas prévu ça non ? La nouvelle reine releva brièvement les yeux vers Ried quelque peu incertaine, mais ordonna au final l’ordre qu’on les laisse approcher et qu’aucune épée ne soit dégainée. Son attention se reposa sur la silhouette qui s’avança vers elle et lorsqu’elle aperçut à travers son capuchon la rangée de dents qui ornaient étrangement sa bouche, ses sourcils se froncèrent dans une expression plus sérieuse.

Elle n’avait jamais rencontré telle créature par le passé, mais sa nature ne lui inspirait rien de bon. Et lorsque celle-ci exposa son discourt, la demoiselle resta étrangement de marbre. « Je viens délivrer un message de notre Maître à tous, le Très Haut, le Porteur de l'Unique. Ralliez sa cause, hommes de la Cité Blanche, marchez vers le Nord en clamant son nom tout en portant son Étendard et il saura se montrer généreux ... » Le porteur de l’Unique ? Elewyn avait eu la chance d’être brièvement enseignée l’histoire de ses ancêtres récemment et cette connotation l’envoya à la guerre de la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes, à Isildur et l’Anneau Unique… et irrémédiablement, à Sauron. La demoiselle se dressa sur ses pieds, alors qu’elle sentit un grognement faible, mais emprunt d’avertissement des lèvres d’Elendil envers la curieuse créature qui faisait face à sa maîtresse. En d’autres mots, tu la touches et je te déchire en morceaux. Mais le grand loup resta immobile, toujours couché près du trône, mais les deux yeux maintenant fixés sur l’intrus.

« Qu’a votre Maître à offrir au Gondor pour son alliance ? » prononça lentement la jeune reine dans un ton qui ne trahissait en rien le stress qu’elle ressentait d’avoir tous ses yeux posés sur elle en attente d’une réponse. Et c’était sans parlé sans doute des réactions qu’elle soulèverait avec cette phrase qui pouvait laisser prétendre qu’elle céderait à cette proposition. La brune était intéressée par bien des facteurs et elle espérait que le messager se laisserait prendre au jeu de la cupidité. Les humains étaient réputés pour leur facilité à être corrompu, ce point jouerait très certainement en sa faveur. Qu’ils lui disent ce qu’il savait pour la tenter, de bon comme de mauvais, des promesses de gloire si elle acceptait et celle de destruction si elle refusait…


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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Dim 11 Jan - 15:02

L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !
Intrigue #02



Aujourd’hui était un grand jour pour le Gondor. Katwyn était fébrile et, si son visage restait calme, elle bouillait intérieurement. La veille, elle avait passé la journée à astiquer son armure et ses armes, afin qu’elles soient les plus parfaites pour ce jour exceptionnel. Pour le couronnement d’Elewyn, reine régente du Gondor. Une reine. Elle jubilait. Pour autant, la soldat restait loyale à son capitaine et était évidemment affectée par la fuite de son père, l’ex intendant du Gondor, Denethor. La grande question ici était : « Où diable est-il passé ? »

Mais ce n’était ni le lieu ni le jour de se poser ce genre de question. La futur reine (ce n’était plus qu’une question de minutes, d’heures tout au plus), qui était encore une rôdeuse il y a quelques semaines, était toute en beauté. Elle lui avait juré allégeance et la protègerait, elle et le Gondor, avec grand plaisir, comme elle l’avait toujours fait. Et comme son père l’avait toujours fait avant elle. Son âme de patriote, jamais ne faiblissait. Au contraire. Vive le Gondor !

Aux côtés d’une poignée de soldats et de l’un de ses supérieurs – Faramir – elle esquissa un tendre sourire alors que l’on posait la couronne sur la tête de la demoiselle. Où était Boromir ? C’était étonnant qu’il ne soit pas ici… Il devait certainement avoir une bonne raison pour rater un tel évènement. Les réjouissances ne furent cependant que de courtes durée, puisque l’on fit soudainement irruption dans la salle ; une visite imprévue et indésirable… Son épée glissa de son fourreau avec un chuintement métallique, mais elle fut arrêtée à mi-parcours par l’un de ses camarades. Elle réfréna ses impulsions, essaya de calmer les battements de son cœur et posa son regard clair du Elewyn, attendant sa réaction. A peine reine et déjà sollicitée… Et par pour quelques broutilles ; par un messager de Sauron. Elle rengaina sa fidèle amie et pinça les lèvres. Katwyn avait les muscles tendus, prête à bondir comme un lion… Mais la diplomatie avant tout. Elle resterai calme jusqu’à ce qu’on lui en donne l’ordre, s’il devait se passer quelque chose ici.



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Ried A. Gilsen
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 12 Jan - 4:37

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Intrigue 2 ❧ Le Couronnement
Le regard balayant la foule, il fixe l'assemblée de ses prunelles glaciales et acérées. Droit et fier, imposant dans l'armure du Gondor revêtue pour l'occasion, il scrute les mouvements de tout un chacun, tente de percevoir chaque bruit, mémoriser chaque tête -connue ou non, chaque conversation. Aucun détails ne lui échappe, aujourd'hui rien ne doit passer entre les mailles du filet vif argent de ses iris. Rien d'anormal ne doit se produire. Pas le jour de son couronnement. Pas en cet instant où elle s'approprie un trône froid et trop grand pour elle ... Il ne se le pardonnerait pas. Et il s'en veut déjà tellement.
Elle. Elewyn. Sa nièce. Sa petite protégée. Il reste à ses côté, geste symbolique montrant son dévouement. Il est le premier à plier le genou alors qu'elle reçoit la couronne. S'incliner devant celle qu'il a vu grandir par intermittence. Sa presque fille, aujourd'hui devenue souveraine. Si jeune mais ...
Magnifique. Belle n'est pas un qualificatif qui pourrait lui convenir, tant il est en dessous des faits. Resplendissante. Lumineuse, si brillante ! Son coeur a loupé un battement en la voyant ainsi surgir de ses appartements, si frêle, si fine, à peine une heure auparavant. Son âme sait, tout le lui crie. Sa peur à elle n'est qu'un écho sourd à la sienne, ses incertitudes, ses tourments. Elle porte à partir d'aujourd'hui le fardeau d'un royaume, et lui il la soulève. Haut. Il fera ce qu'il doit, il mourra pour elle. C'est là le serment de sang, fait sans un mot, en un battement de paupière. Pour sa reine.

Si on lui avait dit quelque mois plus tôt qu'il en serait ainsi, il aurait pris la demoiselle et serait parti à Rivendell avec elle. Il l'aurait laissé à Fondcombe, et se serait empressé de retrouver le premier héritier du trône, pour lui coller son pied aux fesses. Au lieu de quoi, les évènements s'étaient précipités et, pour le salut d'un équilibre précaire, il n'avait pas eu le choix que cette initiative périlleuse ... et détestable à ses yeux.
« Tout ira bien » avait murmuré ses prunelles à la foule de questions de la nouvelle régente angoissée. « Tout ira bien je te le promets. » Il aurait préféré se couper un bras plutôt que de lui mentir, mais c'était là des mots pour rassurer, elle aussi bien que lui. Elle était comme sa fille. Et si pour le Gondor et ses sujets elle était figure d'autorité, elle était pour lui l'un de ses plus précieux trésors. Inestimable. Un pilier de l'avenir, un douloureux souvenir ... mais aussi une larme, un fragment de rire. La liberté, l'odeur des herbes folles. Fille sauvage, enfant louve, Elewyn, héritière des numénors. Elewyn, sa famille.

La fierté et la joie lui enserre la poitrine autant que la peur – pour elle – tandis qu'il se relève et clame longue vie au Gondor, longue vie à la reine. Elle avait beaucoup travaillé en un temps record, tout comme lui pour réussir ce tour de maître, et bien qu'elle n'était pas prête rien n'y laissait paraitre. Il n'avait qu'une hâte désormais. Que tout cela se termine, que la journée ne décline pour enfin pouvoir retrouver l'intimité des hauts murs de pierres et le calme habituel. Les longues chevauchées n'étaient plus qu'un rêve, bien qu'il préparait déjà une sortie surprise pour Elewyn en guise de cadeau, et de nouvelles habitudes avaient du chasser les anciennes rapidement. Mais en attendant ... En attendant, il reste proche d'elle, la main sur son épée, nonchalant. Tout son arsenal est à portée, au cas où, et bien qu'il préfère ses fringues faites de cuir, il n'aura aucun mal à bouger la masse d'acier qui le recouvre en ces heures de joie ... Et il semblerait qu'une fois encore, sa prévoyance et son instinct aient eu raison des quelques paroles des nobles gens alors que les lourdes portes de la salle s'ouvrirent à la volée, interrompant le moment et le commencement du discours de la nouvelle couronnée.
Étouffant un grondement, l'homme de haute stature vrille son regard aussi carnassier que la mort elle-même sur les trouble-fêtes. Ses muscles se contractent, son corps se déplace de façon infime pour parer toute éventualité d'une attaque et ainsi défendre la reine sans pour autant lui obstruer la vue ou l'empêcher elle-même de se déplacer. Il n'a fait que se rapprocher un peu plus, se posant à coté d'Elendil, avant d'acquiescer brièvement au regard de son amie. Les laisser approcher, bien qu'il doute sur l'identité des êtres présents qu'il finit par reconnaitre en peu de temps. Et manquer de jurer sous la stupéfaction.

Le Porteur de l'Unique ... Plusieurs scénarios fusent dans la tête du rodeur qui ne bouge pourtant pas plus,  le loup avertissant lui-même l'intrus de qui l'attend si il approche encore. Les souffles se bloquent dans les gorges, mais un sourire fini par éclairer les lèvres du numénorien tandis qu'Elewyn prend possession pleinement de son rôle. Un sourire discret, qui fait écho aux paroles de la souveraine, comme venant les renforcer. Un sourire que tous pourraient méprendre, allant de paire avec l'embrasement de ses prunelles. Un marché ? ... Bien. Passons donc .... Un marché.

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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Ven 16 Jan - 8:20

L'intendant est tombé, vive la Reine!.
Elrohir was a dark beast in cage, but a beast with honor and loyalty.

Elrohir était déjà venu de nombreuses fois dans le territoires des Hommes, était déjà passé par Minas Tirith, mais il n'y était jamais resté pour une célébration officielle. Elladan ne l'accompagnait pas, et il se trouvait simplement en compagnie d'une partie des compagnons qu'ils avaient habituellement. Leur troupe pouvait sembler bariolée et étrange, mais c'était une des raisons pour laquelle l'elfe les aimait. En effet, il ne voyait pas en eux des gens de sexe et de races différents, mais juste des amis et une famille.

Alors qu'il observait le couronnemement, il était vétu d'une simple cape à capuche, camouflant ses oreilles. Avec les hommes, autant être prudent. Les elfes n'étaient pas toujours les bienvenus. Son armure était camouflée par ses habits et il portait son épée à la hanche et une dague au poignet gauche. La nouvelle Reine lui semblait jeune. Très jeune comparée à un elfe, mais jeune par rapport aux hommes tout simplement. Malgré son apparente sérénité, Elrohir sentait un bouillonement intérieur, une sorte d'affollement lié à la cérémonie. Il pouvait le déceler parce qu'il était pareil. Une mer calme en surface et un ouragan en dessous.

Lorsque les deux hommes encapuchonnés et habillés en noir firent irruption dans la salle et interrompirent la cérémonie, le coeur de l'elfe se serra. Il se dégageait d'eux une odeur de corruption, de malveillance, au sens propre du terme. Il maudit Elladan pour ne pas être avec lui, puis serra la main sur la garde de son épée. Il jeta des coups d'oeil aux alentours, cherchant ses compagnons, et il en trouva quelques-un, dans le même étât que lui. Ils avaient tous souvent beaucoup perdu à cause du mal qui rongeait la Terre du Milieu.

Lorsque l'un des deux individus parla, il se figea, son esprit remuant dans tous les sens. « Je viens délivrer un message de notre Maître à tous, le Très Haut, le Porteur de l'Unique. Ralliez sa cause, hommes de la Cité Blanche, marchez vers le Nord en clamant son nom tout en portant son Étendard et il saura se montrer généreux ... » Autrement dit, Sauron. Il pesta. Son père avait affronté les armées du Porteur de l'Unique dans le temps, et lui, Elladan et Elrohir l'avait affronté sous la forme du Nécromancien à Dol Guldur. Sa blessure au bras le relanca, comme un signe d'avertissement. La réponse de la reine fusa, mais il ne la releva pas. Il pensait vraiment que les hommes ne s'allieraient jamais à Sauron.

Il voulait entrevoir toutes les sorties paisibles possibles, mais si la bataille était le meilleur moyen, il irait dedans sans aucune hésitation. Et il ne mourrait pas, il avait encore trop de choses à faire à Fondcombe, et une dame à consoler de son départ.

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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 19 Jan - 13:39


       

       Intrigue 2
       L'intendant est tombé, vive la Reine!
B
oromir déboula en trombe dans Minas Tirith, sans ralentir une seconde du passage à l'herbe verte foulée au sol de la citadelle, alors que les gardes s'écartaient sur son passage. Les sabots de sa monture claquèrent sur le pavé blanc, faisant résonner leur son bruyant au travers de la citée. Sa monture lancée au grand galop ralentit à peine pour franchir les différents escaliers d'un bond puissant, habitué à gravir les différentes enceintes de la capitale du Gondor. Le roux fit pivoter une dernière fois sa monture avant de déboucher sur la vaste place blanche, étincelante au soleil, où s'épanouissait lentement, tendant ses branches vers le ciel et l'astre, l'emblème du Gondor.

Boromir y stoppa sèchement sa monture, pour poser ses yeux sur l'arbre blanc du Gondor, sous lequel sa poitrine battait la chamade. Il fixa, ahuri et stupéfait l'arbre blanche du Gondor et la sève qui pulsait à nouveau dans ses branches vierges. Toujours, il avait vu le symbole de sa patrie mort et sec, dressant des branches sans feuilles vers le ciel, éternel rappel de la grandeur passée du Gondor, et de la déchéance contre laquelle Boromir se battait. Il resta un instant à le fixer en silence, la bouche soudain sèche avant de démonter aux côtés de Thyra, qui seule avec tenu la cadence imposée par le commandant de la patrouille. Il se doutait bien qu'ils avaient au seuil de leur logis ou de la première taverne venue, se fondant à la masse et aux rumeurs qui devaient se répandre dans la ville en ce jour de couronnement. Couronnement. Les décorations légères, l'agitation des rues et le bourdonnement joyeux le prouvaient, il y avait bien un couronnement.

Le Gondor couronnait un roi.
Pour Boromir, cette phrase n'avait aucun sens, et il s'agissait d'une aberration en soi. Le Gondor n'avait pas de roi, le Gondor n'avait pas besoin de roi. Le Gondor avait un intendant, et le monde ne s'était pas écroulé dans cet aveu d'autonomie, lorsque les rois anciens les avaient abandonné sans un regard. Ils s'étaient débrouillés seuls, et Boromir en tirait une grande fierté.
Si l'Intendant était mort, ou porté disparu, le fils aîné de l'Intendant n'était-il pas lui-même l'intendant ? Non pas que Boromir ait rêvé de ce titre ; il était prêt à le prendre, élevé dans ce but, mais son caractère s'y prêtait mal.Etrange que Denethor ait tant écarté de son attention celui de ses fils qui aurait été le plus porté à rester à l'intérieur, sur les écritures ramassées de piles de parchemin.

Avec un signe de tête à sa camarade, Boromir prit la direction de la salle du trône. Il n'était pas en colère. Etonnament. Il aurait cru que le premier imbécile qui voudrait s'asseoir sur le trône laissé vacant se serait pris son poing dans la mâchoire, et aurait été mené militari aux prisons de Minas Tirith. Sans hésitations. Un roi, ou plutôt un usurpateur sans foi ni loi. Pourtant, il n'était pas en colère, malgré la trépidation de sa poitrine. Si cet Aragorn était venu aux portes de Minas Tirith, Boromir se serait fait une joie de l'accueillir une épée au poing. Mais la situation était différente.

L'heure était aux reines, à présent.

« - Que faites-vous ici ? »

Le murmure presque inaudible passa les lèvres de Boromir sans qu'il y pense. La question n'avait pas pour objectif la jeune femme assise le trône, mais l'homme en face d'elle, qui finissait de parler alors que Boromir entrait. « Je viens délivrer un message de notre Maître à tous, le Très Haut, le Porteur de l'Unique. Ralliez sa cause, hommes de la Cité Blanche, marchez vers le Nord en clamant son nom tout en portant son Étendard et il saura se montrer généreux ... » Le porteur de l'Unique... Proposant une alliance au Gondor ? La situation était ahurissante. Cela faisait serrer son poing et son cœur ; former une alliance avec ceux même qui les menaçait ? Oh, il ne doutait pas que l'offrande de l'intrus soit attirante, et il approuvait le choix de sa reine de l'écouter, au moins. Peut-être, peut-être qu'il y avait une voie pour retrouver la gloire passée...mais s'allier à ses monstres, courber la nuque devant eux ? Cela laissait un coup désagréable dans sa bouche.
Il ne devait avoir guère fière allure ; le messager de son frère l'avait trouvé à plusieurs jours de cavalcade, alors qu'il finissait de dégobeliniser une partie du territoire. Une reine régente. Elewyn. Boromir avait aussitôt fait demi-tour pour retourner à la capitale, mais n'avait pas eu le temps de se changer ou de prendre un bain ; la poussière et un sang étranger souillait ses vêtements, et il avait l'épée au côté, suivit par sa camarade longiline dans un état semblable au sien.
Pourtant, il fit lentement le tour de la pièce, jusqu'à arriver près du trône, sans quitter l'intrus du regard. Une partie de lui voulait réconforter cette jeune reine enfouie dans ces étoffes précieuses, s'agenouiller à ses pieds, effleurer son bras, jurer sa fidélité. Une autre part de lui était en conflit. Cette royauté qu'on infligeait à son peuple sans lui demander son avis. Cet intrus qui s'apprêtait à leur offrir monts et merveilles. Des offres, qu'étaient-ce face à leur liberté et leur fierté ?
WILDBIRD
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Sam 24 Jan - 11:39

L'intendant est tombé, vive la reine !

Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine ! Tumblr_nc21hxRTcA1rp382io4_250
   
Les consignes sont claires sur le document que laisse Faramir à ses hommes. Ils partent en patrouille sans lui, et sans Katwyn. Le brun doit assister au couronnement aujourd'hui, bien que cela lui laisse un goût âpre dans la bouche. S'il connait et respecte Elewyn, il ne s'attendait pas à ce changement. De plus, bien que les tensions aient toujours été présente en lui et son père depuis le décès de leur mère, il n'avait jamais paru faible ou mourant et à peine un mois après le retour de la jeune femme, le voilà qui disparait, présumé mort.

Faramir a vu la folie dans les yeux de son père tandis qu'il partait du palais royale. Il a vu son père dévaler les escaliers et disparaitre. Il aurait pu faire quelque chose, le retenir et lui demander de rester, mais cela n'aurait servit à rien, il aurait eu beau crier à s'en éteindre la voix, il n'était pas Boromir et jamais son père n'aurait prêté une bonne oreille à ses conseils. Quoiqu'il en soit, le jeune cavalier a le cœur plein de soupçons quant à ce timing coïncident de manière exceptionnel.

Chargé de sa blanche armure, qu'il ne porte pour ainsi dire jamais, car trop bruyante et voyante pour ses cavalcades sur les terres du Gondor,  il la laisse bien sagement dans l'armoire. Aujourd'hui est un autre jour et marchant d'un pas décidé et bruyant, il se place au milieu des soldats détachés pour l'occasion, des lieutenants dignes ou, comme Katwyn, des capitaines.

La cérémonie se déroule sans heurt, mais à peine la couronne sur le crâne de sa nouvelle « reine », voilà qu'entre un étrange personnage suivi d'un autre tout aussi atypique. Sa voix est rauque, désagréable. Faramir fronce le visage en entendant les paroles de cet émissaire. La main sur la garde de son épée tandis qu'il écoute en enrageant les paroles de la dirigeante, il reste immobile, parfaitement coincé dans son rôle de soldat.

Son frère arrivant et venant prêté serment à Elewyn, le cadet ne peut s'empêcher de sourire. Au moins, lui, n'est pas coincé dans un boîte de conserve et si la situation dégénère, il pourra bouger correctement. Tout en gardant la main sur la garde, prêt à dégainer ,il intime à ses soldats de se tenir prêt au moindre ordre qui pourrait être donné.

Son regard se porte d'abord sur l'intrus puis sur la reine. Elewyn, qu'il connait depuis longtemps sans jamais avoir pensé à elle en tant que souveraine. Elewyn, son coeur se tord aux pensées qui accompagnent le capitaine. Si par malheur, les paroles de l'émissaire tombait dans une bonne oreille, il n'y aurait pas d'autres choix... Et cela engendrerait, inexorablement, la chute du Gondor.


   
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Mar 17 Fév - 0:40



Intrigue n°2 : Valars save the Queen

Elewyn & Ried & Faramir & Katwyn & Namarthiel
& Elrohir & Elladan & Thyra

Le messager sourit de toutes ses dents. Une lueur sombre danse dans son regard, et c'est d'une voix suave et chaude, presque ronronnante qu'il s'adresse à la reine sans un regard pour les autres.

« Vous laissez la vie sauve, bien évidemment. Il accepte de vous nommer général d'une partie de son armée et vous offre une extension de territoire depuis longtemps rêvée. Dans le cas contraire, il est évident que votre tête et celle de vos hommes serviront d'exemple ... Quelle est votre réponse ? »

Ce qu'il ne dit pas, en revanche, c'est que l'armée noire est déjà aux portes du Gondor. Au moment même ou le premier émissaire termine sa folle proposition - le second restant en retrait - une nouvelle entrée fracassante déstabilise l'ambiance et vint à créer de nouveau le chaos. Il s'agit d'un soldat blessé, tremblant, l'arme au poing, maculant son passage de sang frais.

« Votre altesse ... Votre majesté, une armée d'orcs attaquent Osgiliath, nous ne tiendront plus longtemps sans renforts ! »

Que ferez-vous désormais ? Accepter la proposition et demeurer libre ou vous battre et risquer de périr dans la folle bataille qui a commencé sans vous ?

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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Mer 15 Avr - 18:02

COURONNEMENT


Le vent avait soufflé, s’engouffrant dans la cours porteur d’un malheur que nul n’aurait pu prévoir, pas en ce jour, pas en ce temps, pas à ce moment. La nouvelle reine s’était levée de toute sa hauteur, bien qu’il n’en fut en rien suffisant pour être ne serait-ce que près d’atteindre la même grandeur que ce messager qui s’était avancé. Malgré tout, la jeune souveraine se donnait contenance et présence, ne laissant en rien croire qu’elle était une enfant apeurée. Elle prenait déjà son rôle à cœur. Ou du moins, autant qu’elle pouvait le faire. Il lui fallut cependant toutes ses forces pour ne pas détourner le regard vers Ried ou vers quiconque, de conserver son attention focalisée sur cet envoyé de Sauron, car elle ne voulait pas donner impression qu’elle nécessitait appui de la part des autres, pas de manière directe tout du moins. Même lorsqu’Elendil se redressa pour venir frotter sa tête contre sa main, Elewyn ne broncha pas, immobile, le regard rivé dans celui de l’étranger.

La descendante d’Isildur sentit son sang bouillir dans ses veines à mesure que la pression montait et qu’elle pouvait sentir les regards de toutes la cours se tourner vers elle. La numénoréenne savait les réactions diverses, entre l’incompréhension, la surprise, l’aversion, certains ne lui faisaient pas confiance, d’autres attendaient de voir l’issue véritable, mais au fond peu pouvait vraiment prétendre lire les intentions de la reine. Cependant, l’arrivée de Boromir manqua bien de l’ébranler et elle du déployer davantage de sa concentration pour ne pas simplement se rassoir sur le trône. La peur n’étranglait pas son cœur, car elle portait l’héritage des elfes en elle, mais la pression que son esprit subissait était plus que tout ce que la rôdeuse avait pu faire face dans sa vie. Ainsi, la brunette crut bon de simplement ignorer la présence du capitaine de la cité blanche lorsque celui-ci arriva à sa hauteur, même si ses paroles s’adressait au messager et non à elle directement.

Le regard d’Elewyn n’avait pas cillé d’un pouce, comme défiant la créature qui lui faisait face et à la fois comme refus de se plier. Mais lui non plus n’adressait pas la moindre importance aux autres et un sourire sombre s’élargit sur le visage qu’elle percevait tout juste sous la capuche. Et finalement, il s’exprima encore. « Vous laissez la vie sauve, bien évidemment. Il accepte de vous nommer général d'une partie de son armée et vous offre une extension de territoire depuis longtemps rêvée. Dans le cas contraire, il est évident que votre tête et celle de vos hommes serviront d'exemple ... Quelle est votre réponse ? » Les lèvres de la jeune souveraine se pincèrent imperceptiblement, mais avant qu’elle n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, une nouvelle entrée vint rompre le silence lourd qui planait sur l’assemblée. Un soldat blessé fit irruption dans la salle du trône, son arme dégainée entre ses mains et maculé de son propre sang. « Votre altesse ... Votre majesté, une armée d'orcs attaquent Osgiliath, nous ne tiendront plus longtemps sans renforts ! » À cet instant transparu dans le regard d’Elewyn toute son incompréhension et son impuissance, et ses yeux qu’elle avait momentanément dérogé pour observer le guerrier entré se reposèrent sur le messager.

Ses pupilles disparurent derrière ses paupières et elle dégaina l’épée que la rôdeuse portait à sa ceinture, posant la pointe de la lame au sol, l’arme bien droite devant elle dans un geste de résignation. Elle avait la tête légèrement penchée vers l’avant, le poing serré contre la garde de son épée. Les yeux toujours fermés, elle mit un temps avant de briser à nouveau le silence. « Le sang des hommes de la cité blanche à couler bien trop souvent contre les forces du Seigneur des Ténèbres… » Les pupilles bleus de la reine réapparurent pour se poser sur son interlocuteur, comme elle sembla ignorer tous les autres qui l’entouraient, et elle sembla prête à fléchir un genou au sol en symbole de soumission à Sauron, mais elle s’exprima à nouveau. « Mais mes ancêtres ont longtemps combattu contre le Mal… ET CE N’EST PAS AUJOURD’HUI QUE LE GONDOR S’ALLIERA À L’ENNEMI ! » Et à ses mots, la lame d’Elewyn fendit l’air pour venir se planter à travers la poitrine du messager, puis elle retira l’épée avant que d’un geste habile, elle bondisse sur le côté en faisant tournoyer son arme et décapitant d’un mouvement rapide l’envoyé de Sauron dont la tête roula au sol avant que le corps inerte ne s’écroule secoué par des spasmes de dernière lueur de vie.

À ce même instant, Elendil avait bondit tel un prédateur, atterrissant sur la seconde figure restée silencieuse et en retrait, la plaquant au sol de tout son poids, alors que ses crocs claquèrent à quelques centimètres de sa figure. La reine descendit les marches menant au trône en dégageant un charisme particulier, le bas de sa cape traîna dans le sang de la créature qu’elle venait tout juste de tuer, s’imprégnant légèrement du liquide opaque, mais elle ne sembla pas s’en préoccuper. S’approchant du second messager immobilisé au sol, sa lame vint se glisser à sa gorge. « J’avais dans l’idée de vous faire retourner à votre maître avec la tête de son messager pour lui dire ce que l’on fait aux ennemis qui tentent de corrompre le Gondor… mais je crois plutôt que vous serez d’une utilité certaine pour vous soutirer des informations… » Elle se tourna alors vers des gardes. « Enfermez le dans les cachots ! Et qu’il soit gardé jour et nuit jusqu’à ce qu’on lui ait extirpé de la bouche tout ce qu’il sait.»

Lorsque le messager fut emmené, le regard de la jeune fille se tourna vers le soldat blessé et elle rengaina son arme avant de se tourner vers l’assemblée. « Préparez la cavalerie ! Nous avons une bataille à mener… ET PAR LES VALARS QU’ON M’APPORTE MON ARMURE. » Oui, la reine comptait bien aller se battre au côté de ses guerriers et rien ni personne ne l’empêcherait d’être auprès d’eux, pas même Ried.



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Ried A. Gilsen
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 27 Avr - 19:21

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Intrigue 2 ❧ Le Couronnement
Contrôle. Rester impassible. Ignorer le sang qui bat dans mes veines, ignorer le désir vif de lui faire sauter la tête. Montrer l'exemple, c'est là mon job, couplé à celui – bien évidemment – d'épauler Elewyn, même si pour le moment je me contente de rester prêt d'elle sans bouger. Un sourire fend pourtant mes lèvres lorsque Boromir arrive en fracas, discrètement, invisible à ceux qui ne me connaissent pas. Ce gosse m'en avait fait voir des vertes et des pas mûres enfant, je ne pensais pas qu'il reviendrait ici si vite et surtout "presque" à l'heure. Ceci dit, sa présence allait être un avantage non négociable, tout comme celle de son frère – car bien que ce dernier était coincé dans une armure rutilante,. ils formaient à eux deux un duo redoutable, et avoir les avoir de notre cotés était un atout considérable. Cependant il me faudrait leur parler suite à cela, et rapidement, pour désamorcer un début de conflit qui pourrait apparaitre. Leur redonner avec Elewyn la place que tous deux méritent et leur expliquer en quoi consistait le changement – car même si je ne supportais pas Denethor, il avait gardé le trône du Gondor et ses fils étaient son héritage. Sans compter qu'Elewyn avait besoin de soutient.
En parlant d'elle, je la sens se tendre quelque peu, mais je ne peux malheureusement pas lui prendre la main ou mieux encore la prendre dans mes bras pour la rassurer. Je me rapproche pourtant, d'un pas ou deux, silencieusement telle une ombre, tandis que la créature parle de nouveau, tentant de cracher du poison sur le sol du royaume. Je connais déjà la réponse de ma nièce, pour autant quelque chose arrive à me surprendre. Ce à quoi je ne m'attendais pas est l'arrivée d'un garde fracassé, et mes sourcils se froncent à son message, ma main serrant la garde de mon épée, désormais inquiet.
Osgiliath ... La première cité des rois. Nous avions pensé à renforcer la partie Ouest au cas où (la partie Est appartenant au Mordor), bien évidemment, mais nous n'attendions pas une telle force de frappe. Mon cerveau cogite rapidement, mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'Elewyn décide de mettre fin à la diplomatie, nous soulageant d'un poids désormais mort. En un autre moment j'aurais été fier de son discours et du doute ayant plané dans les yeux des seigneurs présents, mais je n'en ai plus le luxe du temps : il faut désormais prévoir la bataille à venir, inévitable.

Le temps que les choses se mettent en place, que la confusion laisse la place aux mouvements sûrs, que le second messager soit enfermé et que ma reine hurle ses ordres, je me précipite vers le soldat blessé, écartant ceux ayant eu l'idée de s'agglutiner devant lui. « Que s'est-il passé ? » Je vérifie d'un coup d'oeil l'état de ses blessures – il s'en sortira si il a de bons soins rapidement. « Ils ... ils ont utilisé les ponts. Ils arrivent en masse par Iant Ciryaher et Iant Romendacil ... Ils ont pris la Porte Ouest de Gaol et le marché ... Nous ... nous avons déjà perdus beaucoup d'hommes ... Il faut ... Il faut envoyer des renforts ! » Je grogne. Pour ne pas dire jurer. Je hurle des ordres dans la mêlée pour qu'on l'emmène aux soins, avant de me redresser et chercher Elewyn des yeux, mais l'homme attrape ma main avec ce qui lui reste de force. « Des Uruk ... Il y a ... Des Uruks. » S'en est trop. J'acquiesce doucement, grave, en colère. Il ne manquerait plus que des Suderons pour que tout soit parfait. Par la suite le soldat est emmené, et je fixe Boromir, Faramir et Katwyn. « Le temps presse, il faut partir le plus vite possible. On se retrouve aux portes dans dix minutes, je vous laisse le commandement. » Pour ma part, je vais chercher notre reine; elle doit être prudente, elle est la priorité. Je me remémore les plans de la cité tout en revenant vers cette reine forte et courageuse, alpaguant au passage son armure qui arrive. J'attrape la fillette dans mes bras sans crier gare, pour la mener sans un mot dans une pièce attenante : hors de question qu'elle se change au milieu de tout ces gens. Je l'aide à délasser sa robe habilement et à l'enlever tandis qu'au dehors les seigneurs et soldats se préparent à combattre. Je ne sais pas comment la bataille finira, ni combien de sacrifice faudra t-il faire, mais une chose reste certaine : elle survivra quoi qu'il arrive, et je veillerais à cela, tout comme je garderais un oeil sur nos convives importants à mes yeux.

« Pas d'imprudences. Quoi qu'il arrive tu es la tête du Gondor, ta vie passe avant le reste pour le maintient de ce royaume. » Je parle doucement mais fermement, avant de lui enfiler son armure en un tour de main. Je n'ai pas l'intention de la retenir, de l'empêcher de venir. Aujourd'hui plus qu'un autre jour, sa place est avec ses soldats, au front, pour prouver à tous qu'elle tiendra ses engagements. Même si cela me tue de l'admettre. Je sangle les bouts de cuir avant de vérifier qu'elle soit à l'aise dans ces bouts de ferraille habilement assemblés. Calme. Rapide. Efficace. Pas de place au rire ou au doute aujourd'hui, même si mes yeux trahissent parfois mon inquiétude. Mais il faut être fort pour cette gosse qui tient les rênes du royaume. Elle a beaucoup à apprendre et je compte sur les personnes présentes pour l'aider dans le futur : Elrohir par exemple, nous aidera à renforcer notre alliance avec Imladris. Une fois fini je m'accorde quelques secondes pour l'observer et sourire, un vrai sourire tendre.
« Tu es une reine magnifique, Elewyn. Je suis fier de toi. Nous le sommes tous. » Et je reste certain que ses parents, Eru veillent sur eux, pensent la même chose. J'ébourrife les cheveux, la gorge nouée par l'émotion – la voir ainsi vêtue est dure mais c'est une guerrière, avant de passer ma main dans le poil soyeux d'Elendil. « Je vais voir où en sont les troupes, je reviens avec les chevaux. Quoi qu'il advienne, reste aussi calme que possible, tu t'en sortiras très bien. » C'est sur ses dernières paroles réconfortantes – même si c'est peu, malheureusement – que je ressors de la pièce d'un pas pressé, la laissant finir de se préparer. J'ai mes armes avec moi, dans mon dos ou à mes hanches, accrochées à mon armure, ma peau de loup sur les épaules - nous sommes tout de même en janvier et il fait tout de même froid -; je suis prêt, mais j'ai encore des dernières directives à donner, et les chevaux à chercher. J'ai même le temps d'aller voir Elrohir pour lui demander son aider – car un guerrier tel que lui ne sera pas de trop dans la mêlée, en l'honneur de nos souvenirs à Rivendell et pour que le Gondor reste uni et soit fortifié. La colère gronde de plus belle dans ma poitrine alors que je reviens chercher ma reine avec nos montures respectives. Je ne suis plus certain que d'une chose alors que je descends vers la porte où attend l'armée, le froid mordant nos joues mais restant tout à fait supportable, avant que les portes ne s'ouvrent sur les Champs de Pelennor au loin. Nous reprendrons Osgiliath, même si pour cela nous devons affronter le Mordor tout entier, même si pour cela je dois inonder les parvis enneigés de la cité de mon propre sang.
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HRP: pour vous situer un peu mieux : Minas Arnor (Minas Ithil) est à l'ouest d'Osgiliath.
cliquez
Voici aussi un plan de la ville : carte – il date de l'année 1660 du Troisième Age; à noter que Boromir n'a pas encore repris la cité, de ce fait, la partie Est appartient encore actuellement au Mordor :face:
Plus d'infos complémentaires sur les lieux : ici (site en anglais)
Et n'oubliez pas, nous sommes toujours en janvier (et oui ...) et l'hiver est là bien que doux.
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Bryndís
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Mar 5 Mai - 17:02

L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !
Intrigue #02



La tête de l’émissaire roula au sol. Katwyn n’avait lâché sa reine du regard que pour le poser sur Boromir lorsqu’il fit irruption. Tendue par la présence des deux envoyés du Seigneur Noir, elle avait gardé la main posée sur la garde de son épée. Elewyn avait expédié le premier messager dans l’au-delà, et l’autre au cachot – il allait regrettait de n’avoir pas subit le même sort – ce qui signifiait que… Que c’était la guerre, à présent. Que ce jour de liesse allait devenir un jour de combats sanglant, de tristesse et de pertes pour certain. Les ordres lancés par Ried résonnèrent à ses oreilles, elle approuva d’un vif hochement de tête.

Katwyn sortit immédiatement, suivant les deux frères de près. Son armure cliquetait, et dire qu’elle avait passé un temps fou à la récurer pour ce jour spécial… Tout ça pour rien. Ou pour la salir sous peu. Elle alla sceller sa monture, laissant à Faramir et Boromir le bon soin d’organiser les troupes. Un vent froid mordait sa peau et la neige s’accrochait dans ses cheveux. Ce n’était pas un bon temps pour se battre. Katwyn avait comme un mauvais pressentiment. Maintenant son cheval en place, elle lança un regard derrière elle. Au loin, sur quelques marches, elle aperçut la silhouette de sa mère qui l’observait. La distance ne lui permettait pas de voir son visage, mais elle l’imaginait. Elle désapprouvait, et désapprouverait toujours. Elle leva le bras, adressant un signe à sa mère aimée malgré tout, et talonna son cheval. L’armée était en marche.

De loin, la situation semblait déjà désastreuse, et elle ne semblait aller qu’en s’empirant au fur et à mesure qu’ils s’approchaient du lieu du carnage. Des Uruks. On les avait prévenu, il y avait des Uruks – mais c’était bien plus dur à voir qu’à imaginer. Katwyn serra les dents, les mains crispées sur ses rênes. Un ordre – un mot ; l’épée au poing, hurlant un quelconque cri de guerre, ils avançaient.





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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Jeu 14 Mai - 15:39

L'intendant est tombé, vive la Reine!.
Elrohir was a dark beast in cage, but a beast with honor and loyalty.

Ce n'est pas comme ça qu'il avait espéré son voyage à Minas Tirith. L'irruption du soldat blessé avait tiré l'elfe de ses considérations, alors qu'il se demandait ce que l'homme en noir avait prévu d'autre. La réponse venait d'elle même. La reine décapita le serviteur de Sauron, et demanda à ce que l'autre soit enfermé au cachot. Ainsi, le Gondor était de nouveau en guerre. Ce n'était pas que ca le dérangeait plus que ça de participer à une bataille, mais il fallait dire qu'il n'avait pas l'habitude de se battre aux côtés des hommes. Les rancunes, certes moins avérées qu'avec les nains, laissait toujours un ressentiment entre les deux races. Il savait que dans la Cité, Elladan et le reste de la troupe devait être occupé, au courant. Mais il n'allait pas les rejoindre. Il allait se battre aux côtés des hommes, et venger les morts de ceux qui avaient péri pour rien. Comme sa mère.

Il se détourna. Il n'avait pas son armure de combat, juste une simple tenue en cuir. Mais ca lui suffirait. En rejoignant son cheval, il récupéra sa dague et son épée, ainsi qu'un arc resté sur le cheval. Il le monta, avant de rejoindre le reste de la troupe au combat. Il ne pensait pas que quelqu'un au sein de la compagnie le connaisse ou le reconnaisse, mais il garda sa capuche quand même, pour éviter de montrer ses oreilles. Un temps froid les accompagnait, et il fut surpris de voir Ried venir le voir. Avec tous les évenements, il avait oublié sa place dans la cour du Gondor. Il lui demanda de l'aider, ce à quoi Elrohir répondit que quoi qu'il arrive, il serait toujours là pour protéger ceux qui ont besoin de l'être. Laissant Ried rejoindre sa Reine, il se placa dans la cohue, à côté d'une femme qui fit un signe de la main derrière elle. Ses mains serrèrent les rennes à s'en faire mal. Il lui restait encore beaucoup à accomplir, mais il avait un mauvais pressentiment pour cette fin de journée.

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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Dim 24 Mai - 20:01

Vive la reine !
Vive Sauron !
Intrigue  

n°2


 

 



 

 

Mon cheval piétinait sous moi tandis que l'ivresse et l'impatience montaient en moi. C'était presque trop facile que de voler leur capitale aux yeux et à la barbe des gondoriens et je ne pouvais guère retenir le sourire vicieux qui me montait aux lèvres, l'étincelle brûlant dans mon regard de bien mauvais goût par rapport à l'effervescence qui m'entourait et sang qui allait coulait.
L'ouest de la ville, de l'ancienne cité des rois était à nous depuis longtemps à présent et sans un mot, sans un bruit et sans un cri d'alarme de la part des gardes de l'est notre armée s'était dispersée dans les ruelles de notre part d'Osgiliath.  Il y avait toujours des orcs et wargs qui traînaient dans la cité, savourant nos victoires anciennes, souillant la cité blanche et la marquant de nos emblèmes. La protégeant des gardes seulement stationnés un fleuve plus loin, comme s'ils avaient vraiment l'espoir que cela suffise à contenir la marée assoiffée de sang qui allait déferler sur eux.

Aujourd'hui, il était temps de franchir le fleuve, et de réclamer ce qui était nôtre. De montrer au monde que le Maître était de retour et que nous étions prêts à combattre en son nom pour étendre son empire sur le monde. Nous avions lentement rempli nos rues des nôtres, orcs, gobelins, uruk-hais et hommes du sud marchant côtes à côtes dans un objectif commun. Jusqu'à ce qu'il soit l'heure de déferler sur la ville.
Notre nombre n'était un avantage que restreint dans ses ruelles qui nous forçaient à piétiner et à patienter que la voie soit libre. Bientôt, les renforts viendraient nous heurter et nous nous devrons lutter pieds à pieds; l'effet de surprise et de crainte nous serait plus utile. Je serrais les dents et mes doigts sur mes rênes alors que je me lançais à fond de train sur le pont, Iant Ciryaher. Ces longues aberrations construites par les hommes du Gondor pour lier entre elles les deux parties de la ville - les voir me retournait l'estomac depuis l'aube, mais je n'avais guère le choix que de les franchir. Cette cité avait été le joyau du Gondor, pleine de joie, de beauté et de musique. A nouveau, elle serait vivante et joyeuse, mais d'abord le sang coulerait, imbiberait ses pierres jusqu'à ce que les hommes du Gondor comprennent que jamais ils ne reprendraient cette cité et qu'elle serait l'emblème de la force invincible de notre foi.

Un hurlement dans la langue du Khand franchit ma gorge en même temps que mes compagnons se jetaient dans la bataille, le même cri nous galvanisant alors que nous nous ruions sur les piques de nos ennemis.  La guerre était un mal nécessaire, dans lequel je ne me réjouissais pas, mais devant lequel je ne reculais pas. Je préférais les astres et les courses-poursuites dans le pays, la poésie et les rires autour du feu de camp, mais je ne ressentais nulle pitié. Une joie vicieuse envahit mon coeur alors que je fis tourner mon cimeterre dans ma main, une dernière fois avant d'aller au contact. Ma monture ne ralentit pas son allure alors que ma lame fauchait au passage un soldat, bousculant un autre, piétiné par les cavaliers qui me suivaient.

C'était bien trop aisé, et je fis stopper mon cheval sur une petite place, piétinant sur place. Mes doigts étaient gelés autour de la garde de mon arme, mais le sang imbibait la lame et partout autour de nous, Uruk-hais et hommes frappaient de paire les gondoriens.  Techniquement, nous avions repris Osgiliath, et sans peine; j'ordonnais que l'oriflamme d'ombre du maître prenne la place du drapeau blanc du Gondor, en miroir avec la rive ouest. Et qu'on se prépare à tenir la cité vers l'est; les troupes de Minas Tirith n'allaient plus tarder et ce seraient elles, le véritable danger.

Je poussais moi-même ma monture dans cette direction, jusqu'à apercevoir les armures scintillantes luisant sous le froid soleil de de janvier, transformant la garde d'élite du Gondor en astre éclatant. Avaient-ils conscience d'apparaître comme des étoiles scintillantes dans le noir ciel d'Harad ? Aussi brillantes et visibles qu'un astre se consumant dans un feu sans fin ? Qu'ils étaient lents et malhabiles, jamais aussi solides que les Uruk-hais qui fourmillaient autour de mon cheval, jamais aussi vifs que mes variags ? Je ne portais qu'une armure légère, un justaucorps, des hautes bottes et gantelets de cuir épais, le tour recouvert par les voiles de tenèbres de mes vêtements, et par la lourde cape qui ceignait une de mes épaules, dans un compromis entre liberté de mouvement et protection contre le froid mordant de ces terres. Les multiples défis lancés par Onecir avaient prouvé que la discrétion de mon équipement, et mon agilité pour éviter les coups. Nos chevaux avaient foncés dans la ligne de front, leur poitrail robuste repoussant les ennemis comme des béliers alors que nos armes tranchaient les chairs, avant de pivoter et ruer hors des armes qui nous menaçaient.

"-Les chefs," m'avertit Onecir au-dessus du tumulte, avec un signe de tête vers une troupe carapaçonnée.

Une enfant dans un corset de métal, des hommes patibulaires, un plus fin combattant avec une efficacité elfique, une demoiselle à la chevelure de jais. Pathétiques. Je lançais un regard à mon camarade qui hocha la tête; ceux-là étaient pour nous, laissons les Uruk faire leur propre boucherie. Je fis glisser de ma manche gauche un long et fin stylet, capable de se glisser entre les pièces d'armure et les anneaux de maille pour frapper les chevaliers gondoriens.

"Pour Sauron ! Tuez la reine et ses gardes ! "


Je repoussais du cimeterre un soldat, l'envoyant contre un mur sans ralentir ma cavalcade, suivis de ma troupe. La reine-enfant que les rumeurs m'avaient portées étaient gardés par des hommes qui faisaient un mur entre elle et moi et je pressais plus vivement ma monture pour me ruer vers eux, une arme dans chaque main. Le roux était le fils de l'intendant, l'elfe et les deux bruns m'étaient inconnus et entre mes jambes mon cheval pivota vers le roux, cible choisie. Il combattait un des miens, mais je n'eus pas le temps de l'atteindre qu'un cavalier, qu'une cavalière me barrait la route et levait son arme contre la mienne. Mon cheval ne ralentit pas, nous projetant l'un contre l'autre et je profitai que son armure était à un bras de moi pour enfoncer mon stylet dans l'une des jointures de son armure, avant de le voir me glisser des mains, fiché dans la chair de la guerrière. Je dégageai ma monture d'un geste vif, et reprenant une distance suffisante pour faire siffler mon cimeterre dans l'arme. La fille d'abord, les gardes, la reine. Que Sauron me protège et donne de la vaillance à mon bras, car tout n'était plus que vacarme autour de moi, les battements frénétiques de mon coeur voué à mon Seigneur, mon attention fixée sur mon adversaire du moment et le sang qui coulait, les victimes à abattre derrière ce dernier rempart de chair et d'acier.
© Gasmask


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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 1 Juin - 20:44

L'intendant est tombé, vive la reine !

Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine ! Tumblr_nc21hxRTcA1rp382io4_250
   
Le sang coule et tache la salle du trône lorsque la lame de la nouvelle reine raccourci l'émissaire de sa tête. Faramir ne peut que contempler ce spectacle, ne sachant pas quoi penser de la démonstration d’épéiste de sa souveraine. La mort de l'émissaire ne touche pas le jeune guerrier, mais la démonstration de violence n'est pas une chose qu'approuve le cavalier et s'il ne laisse pas paraître son dégoût, il n'en pense pas moins qu'il aurait fallu s'y prendre autrement, ils ne sont pas des barbares comme les dunlendings.

Quoiqu'il en soit, il connait sa place et n'interviens pas, laissant les commandes à Elewyn, qui annonce sans surprise leur départ pour Osgiliath, afin d'enrayer l'avancée des créatures des ténèbres. Une chose que n'a jamais voulu faire Père, pense-t-il amèrement en repensant à son géniteur disparu. Ried vient vers lui, son frère et sa plus fidèle cavalière, leur annonçant le départ précipité. Opinant du chef et prenant la direction des écuries, Faramir ne dit rien, laissant ses pensées se préparer à l'affrontement qu'ils sont sur le point d'avoir. Le fait que les troupes du Mordor aient passé les ponts de l'antique cité des rois n'annoncent rien de bon.

~

Chevauchant dans la troupe de soldat, le capitaine des rôdeurs ne se sent pas à l'aise dans la grande garnison qui l'accompagne, plutôt habitué aux escarmouches et aux patrouilles avec un nombre très limité de soldat. Il donne ses ordres et tandis qu'il détache Katwyn et quelques guerriers pour suivre la reine et ses gardes, il déploie ses propres troupes en arrière-garde, armés d'arcs.

La simple vue du drapeau du Mordor flottant au-dessus de la cité lui donne la nausée, il n'a qu'une hâte, reprendre ce qui ce matin encore appartenait à son peuple. Il hurle ses ordres, et les flêches commencent à pleuvoir sur les troupes adverses, tandis que le fracas des premiers affrontement se fait entendre. La fougue bat les veines du fils de l'Intendant tandis qu'il voit les morts des deux camps.

Les combats se stabilisent et les arcs sont depuis longtemps rentrés pour les hommes de Faramir qui combattent aux côtés du reste de la troupe. Recouvert du sang encore chaud de ses ennemis, le jeune guerrier frappe, frappe et frappe encore tandis que son bras s'engourdit à chaque nouvelle attaque. C'est là qu'il la voit. Au sol, le corps sans vie de Katwyn, un stylet dépassant du cadavre de la jeune femme. Il revit alors le salut de sa cavalière peut avant le départ et le regard triste vers sa mère. Savait-elle ? Sautant à terre malgré les combats, Faramir déposa le corps de la brune qu'il coinça grâce aux harnais de son cheval avant de lui frapper la croupe pour l'envoyer vers l'arrière garde. Parant de justesse une attaque, il continua de se battre à pied, au milieu des autres fantassins.


   
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Jeu 4 Juin - 15:13


       

       Intrigue 2
       L'intendant est tombé, vive la Reine!
B
oromir avait un goût amer dans la gorge, une amertume que sa langue
qui passait et repassait sur les lèvres sèches ne parvenait pas à atténuer.
Ils allaient en guerre, le cor du Gondor appelant ses troupes à lui.
C'était le chaos alors qu'ils se dispersaient hors de la salle du trône pour s'équiper pour la guerre. L'émissaire était mort, et oublié, frêle diversion éteinte au sol, première victime de la nouvelle guerre, première condamnation de la nouvelle reine.

Elewyn avait disparu de son champ de vision, mais il ne doutait pas que Reid ne l'avait pas lâché d'une semelle. Il connaissait l'homme depuis l'enfance, assez pour savoir qu'elle serait en sécurité comme avec lui-même, plus même. Et il n'était pas garde du corps de la reine, il avait son propre rôle à tenir, alors qu'au coude à coude avec sa seconde, Katwyn, ils dévalaient les escaliers de la citadelle, délivrant leurs ordres aux hommes. Profitant de son armure déjà harnachée à ses épaules, Boromir se mêlait aux hommes
,tenant un cheval, présentant une épée, résumant en quelques mots la situation, posant une main sur une épaule. L'action lui faisait du bien, malgré ses muscles encore fatigués de la cavalcade précédente. Même alors qu'il se hissait à cheval et que la troupe rapidement assemblée se déplaçait vers Osigiliath, il se mouvait avec plus d'aisance que lorsqu'il avait du présenter son hommage à la jeune reine. Il était un guerrier et si prendre les armes à nouveau ne l'enchantait guère - il rêvait d'un bain et d'une nuit de sommeil - il était prêt à mener ce combat. Pour Osgiliath, reprendre leur cité et leur honneur, une occasion longtemps rêvée, espérée et qui soudain se présentait à lui dans toute sa réalité - et bientôt, dans toute sa violence.

Le regard du roux perdit un instant son frère dans le tumulte et grimaça, bien que sa main qui dégainait son épée pour de bon lui rappelait la réalité de la situation. Il n'était pas question de lui proposer de rester en sécurité, et Faramir avait plus que prouver sa valeur. N'empêche. Il resterait toujours un grand frère protecteur qui préférerait garder son petit frère dans son champ de vision.
Lui-même n'était pas effrayé par la mort ou le sort qui les attendait. Périr entouré de ceux qu'ils aimaient, ceux à qui il faisait une confiance aveugle, pour une cause juste... C'était son destin depuis le premier jour où il avait pris les armes. Il n'espérait que mourir pour une bonne raison, pour sauver ceux qu'ils aimaient. Connaître une meilleure fin que celle sans doute connue par son père, mais Boromir chassa la peine et la nostalgie de son coeur alors que son cheval pénétrait au galop dans Osgiliath.

Aussitôt, le chaos. Les ponts étaient à peine en vue, invisibles sous la masse grouillante des armées de Sauron qui fourmillaient dans les ruines. Des hommes, traîtres et couards sournois, mais aussi des Uruk-hais. Son estomac se tordit, mais son épée vient heurter le premier d'entre eux. Ils rendaient coups pour coups, ces bêtes de Sauron lourdement armés et protégés, mais Boromir s'échinait pourtant à les abattre. Il sentait une plaie brûler sa cuisse, et son armure lui pesait, mais ils gagnait du terrain, petit à petit, entre deux hurlements de douleur et d'encouragement.
Jusqu'à ce que les puants uruk s'écartent pour laisser placer à une troupe d'humain fonçant sur eux. C'était presque un soulagement que de tuer de sang froid des hommes plutôt que de devoir faire face à ses aberrations. Enfin, peut-être, songea Boromir en se protégeant du bouclier avant de jouer de l'épée pour repousser un uruk-hais qui persistait à repousser sa lame. Son cheval fut soudain bousculé par un autre, alors qu'il achevait son adversaire. La silhouette fine de la jeune femme s'interposa devant ses yeux, et il fit reculer sa monture pour la laisser la place de combattre et d'abattre son ennemi. Jusqu'à ce qu'il voit sa lame tomber au sol, son corps perdre de sa force, et un cri sortir d'une bouche. Qui avait hurlé ? Lui ? Elle ? Quelqu'un d'autre ?

"-Katwyn,"
le prénom de sa seconde passa ses lèvres, inaudible dans le brouahaha.

Il fit pivoter sa monture, piétina un agonisant, bouscula un autre Uruk, sans parvenir à engager le combat. L'humain à cheval s'était éloigné, déjà alors que Boromir frappait du bouclier et de l'épée pour rejoindre sa seconde dont le corps chancelait sur sa monture.

"KATWYN"

Boromir arriva à elle tant bien que mal, son épée plus lourde que jamais dans sa main alors qu'il attrapait par l'épaule la jeune femme alors qu'elle tombait de monture. Un stylet était enfoncé entre deux plaques de son armure, d'où suintait un flot de sang. Une artère perforée, sans doute, mais cela ne parvenait pas à atteindre le cerveau du roux, alors que le sang de la jeune femme lui tâchait les doigts, qu'il tâchait de la maintenir sur son cheval, suspendue entre, agonisante entre leurs deux montures...
Un Uruk-hai s'interposa entre eux, et sa monture s'écarta d'un bond, tandis que Boromir devait lâcher Katwyn et qu'elle glissait à terre, qu'il perdait son corps de vue entraîné par les ennemis qui se dressaient face à lui.

Un autre humain dressait sa monture sur son chemin. Est-ce que c'était celui qui avait touché sa seconde ? Un autre ?  Il combattait mécaniquement, hachant, tranchant, découpant, sentant les blessures s'amoncelaient sur son corps, dans une douleur diffuse et lointaine. Juste le sang qui maculait son visage, son épée plus lourde à chaque mouvement, les hommes qu'il reconnaissait de loin en loin, la reine, où était la reine? Où étaient ces suderons ? Un, deux, étaient tombés sous son épée, mais ils étaient plus rares que les Uruk et Boromir ignorait où se trouvait l'assassin de Katwyn, ignorait où se trouvait son frère, le corps de sa seconde, s'ils gagnaient ou si'il perdait.
Ils perdaient, ils devaient perdre, mais soudain Boromir se retrouva au milieu du pont des rois, puis proche de la rive et du reste de la ville, et il lui semblait reconnaître tous ceux qui, vivants, l'entouraient encore.

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Bryndís
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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Jeu 11 Juin - 17:04

L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !
Intrigue #02



Comme d’habitude, on tentait d’instaurer un ordre alors que les batailles n’étaient que chaos et que, très rapidement, tous se dispersaient. La fière et grande armée rangée en ligne éclatait en petits groupes. Toujours. Il aurait fallu un miracle pour qu’une fois, tout se déroule comme cela avait été initialement prévu. Je faisais de son mieux pour rester aux cotés de Boromir, et c’est précisément pour cette raison que lorsque je vis l’homme au cimeterre, je talonnais mon cheval en criant et dévia la trajectoire de l’agresseur. Et lorsque le stylet s’enfonça dans ma chaire, je ne fis d’abord pas attention à la gravité de ma blessure. L’adrénaline, l’enjeu. Je me devais de protéger ma reine, je me devais de protéger Boromir, cible première de cette attaque qui m’a perdu.

Il fuyait. Mon adversaire me tournait le dos, s’en allait, abandonnant le combat. Je ne compris pas, d’abord, que le sang sur mon armure n’était plus uniquement ceux de mes victimes. Jusqu’à ce que le son autour de moi me semble étouffé. Ma vision aussi me faisait défaut, devenant flou, et je n’avais plus réellement l’impression d’être moi, d’être dans mon corps. Je connais cette sensation : si je ne faisais rien, j’allais faire un coma.

Non, pardon. Je sais, je me cache la vérité : les rênes s’échappent de mes doigts, je sais que je vais tomber. Dans tous les sens du terme. Le stylet a touché quelques organes vitaux, je sais que j’ai serré les dents. Et la douleur me lance, réellement. J’ai juste nié, je n’ai pas voulu voir la vérité en face, je voulais me montrer brave, à nouveau. Je suis une femme mais je suis loin d’être faible. Mon corps glisse – oui, je ne parviens à me dire « je » glisse – mais on me rattrape. Boromir me rattrape. Il a l’air… Comment… Choqué, triste ? J’aime bien Boromir, j’aimerai bien m’accrocher à lui, comme une bouée, comme s’il pouvait me sauver, me raccrocher à lui comme à la vie. Je me contente de sourire.

« C’est la fin… » Je ne suis pas dupe. « C’est une belle mort… Mourir pour toi. » Oh, s’il te plaît, prend soin de ma mère. Et ne me pleure pas, je ne veux pas te faire souffrir – je ne veux faire souffrir personne. C’est une vaine demande, elle ne franchira jamais mes lèvres. Plus rien ne franchira jamais mes lèvres. J’essaie de relever ma main vers son visage, mais lentement, je perds le contact. Et je sombre totalement.




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MessageSujet: Re: Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !   Lun 15 Juin - 11:33



Intrigue n°2 : Valars save the Queen

Elewyn & Ried & Faramir & Katwyn & Boromir& Elrohir & Erathuil

Le messager de Sauron n'eut pas le temps d'émettre une seule protestation. Il observa la jeune reine, future pièce de son maître, prendre une attitude résignée et fier de lui il bomba le torse. Il ne compris que trop tard qu'elle ne se soumettrait jamais et que cela n'avait jamais été son intention, alors même que l'épée transperçait son cœur. Il était déjà mort lorsque la lame sépara sa gorge de sa tête.
Mais sa mort n'était pas vaine. Les gondoriens seraient nombreux à mourir aujourd'hui, et le second messager, désormais à terre, espérait bien que la reine en ferait partie. Aucune once de peur dans ses yeux, juste de la résignation typique. Il savait qu'il allait mourir et qu'il serait torturé, mais savait aussi que son maître serait bientôt de retour pour reprendre cette terre et il était résolu à ne rien cracher. De toute façon, ils auraient trop à faire avec Osgiliath, et le temps que tous arrivent, nombreux étaient les corps sans vie, grâce notamment à la fougue d'un jeune numénoréen noir et de ses troupes. Erathuil avait fièrement mené les siens – un composé disparate de suderons, variags, orcs, gobelins, uruks mêlés - pour la gloire du Maître depuis la partie Est de la cité, et l'Ouest plierait bientôt devant lui, c'était tout de moins là son intention.
C'est sur la petite place que tout se joue, alors que le vent gelé de janvier vient gifler les joues. Les chevaux hennissent lorsque la cavalerie est lancée au galop, venant heurter celle menée par Erathuil et Onecir son second. Les archers de Faramir, restés en retrait, font mouche et nombreux sont les ennemis à tomber sous la pluie de flèches, avant qu'ils ne sortent eux-même les épées pour rejoindre le champ de bataille. Katwyn quant à elle, se dresse fièrement face au chef de l'armée de Sauron, mais cela n'est  pas suffisant et la belle dame se retrouve blessée mortellement, un stylet profondément fiché dans sa chair, sa vie l'abandonnant peu à peu. Son corps se fait transporter mais finit malgré tout par glisser dans le tumulte. Tous ont vu sa chute et ses amis hurlent mais au lieu de baisser les bras, la colère leur redonne du courage et Eru étend sa grâce sur eux. Vaillants malgré leurs blessures, ils continuent d'avancer vers le pont des rois, gagnant peu à peu du terrain, mettant en déroute les orcs et les gobelins. Ils reprendront Osgiliath à tout prix.

C'est désormais que tout se joue. Elewyn, jeune reine têtue, a fait sa propre boucherie et commence à fatiguer, malgré la protection rapprochée de son loup, d'Elrohir et de Ried, qui luttent de leur coté pour contenir le flot d'ennemis et parvenir à avancer. Elle se fait d'ailleurs perforer l'armure au niveau de la cuisse et la blessure, bien que non mortelle, la fait souffrir au point qu'elle se déconcentre quelques secondes. Ce labs de temps est suffisant pour qu'Erathuil réussisse à s'approcher et manquer de peu son but : avoir la vie de la reine, Ried parant l'attaque in-extrémis. Elewyn, sous la violence de l’assaut, est déstabilisée et tombe de son cheval, mais avec l'aide d'Elendil elle parvient à faire tomber quelques têtes encore.
Faramir et Boromir, quant à eux, se sont retrouvés et malgré leurs blessures ont fait une dernière fois front ensemble. Ils font bravement face à la déferlante ennemie, et parviennent à brûler le maudit étendard noir en criant pour la gloire du Gondor, pour celle de Katwyn et de leurs morts.
Ried durant ce temps affronte Erathuil, bien décidé à venger la mort de la seconde de Boromir. Il frappe de son épée, et tranche les chairs de l'étalon ennemi alors qu'Erathuil amorce un mouvement pour l'éviter. L'ennemi à terre, le vieux ne tarde pas à le rejoindre, et c'est avec rage qu'ils échangent les coups jusqu'à ce que Ried ne se fasse blesser à la hanche et manque de succomber. Mais ni la douleur ni le sang n'arrêtent le maître d'arme, et il finit par réussir à blesser grièvement le fier guerrier variag au torse, de façon à lui laisser une belle balafre en souvenir.
Elrohir, de son coté, a continué de faire mouche mais a reçu une estafilade au bras gauche qui l'handicape sévèrement. Il se retrouve soudainement face à Onecir, second d'Erathuil qui a mainte fois prouvé sa valeur, et les deux s'affrontent avec panache. Pourtant, la supériorité de l'elfe n'est plus a démontrer, et Onecir se voit contraint de prendre la fuite au dernier moment, refusant de mourir. Il récupère Erathuil avant que Ried ne lui porte le coup fatal, et annonce la retraite du Mordor malgré lui, la haine au cœur, tandis que les gondoriens reprennent Osgiliath.


Résultat de l'intrigue :
+ Le Gondor a repris la ville d'Osgiliath dans sa totalité, bien que les deux armées aient subits de lourdes pertes. Aujourd'hui, elle reprend petit à petit sa place dans l'histoire, et redevient un pont commercial autant qu'un point stratégique où la garnison gondorienne s'active pour garder la frontière.
+ La plus riche tribu du Khand, menée par la famille adoptive d'Erathuil, a déclaré la guerre au Gondor suite à cet épisode.
+ Katwyn est décédée, de grandes funérailles ont été organisée lors du retour à Minas Tirith.
+ Elrohir et Elewyn ont souffert de blessures minimes et de fatigue, mais la reine a rapidement du se remettre son devoir. Elle est désormais acceptée et acclamée par l'ensemble du royaume et l'alliance des hommes et des elfes a été renforcée. Elrohir, de son coté, sera toujours le bienvenue et traité comme un prince. Il a reçu le titre d'Ami du Gondor et sera toujours un allié et un conseiller de choix pour la reine.
+ Boromir et Faramir ont souffert de blessures plus graves mais s'en sont rapidement remis. Ils dirigent toujours l'armée gondorienne, et occupent une place importante au conseil.
+ Ried a été gravement blessé, mais il s'en est sorti et boitera jusqu'à la fin de sa vie. Son grade n'a pas évolué.
+ Erathuil, grièvement blessé, porte désormais sur son torse une balafre qui le titillera de temps en temps. Sa tête, ainsi que celle d'Onecir, furent par la suite mises à prix.

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Intrigue 2 : L'Intendant est tombé ! Vive la Reine !

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