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If I told you ||PV Elrond

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Tharís G. Tharordóttir
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MessageSujet: If I told you ||PV Elrond   Lun 7 Sep - 23:20



And what if I told you that it's just a front to hide the insecurities I have, What if I told you that I'm not as strong as I like to make believe I am ?


If I told you ... ; ft. Elrond


Je ferme les yeux. Doucement. Lentement. Oh, fille des bois, entends-tu donc ? Si doux. Si tendre. Je me concentre sur les sensations qui m'assaillent, en signe de bienvenue, chants de représailles. Le vent giflant avec paresse mes joues, les notes que les arbres millénaires murmurent. Te souviens-tu de nous, hululent-ils de concert. Toi la roussette perdue élevée, loin des tiens, ici ; parmi les elfes noldor aux cheveux de nuits, en notre belle cité cachée.
Les chuchotis d'oiseaux, petits passeros dérangés par notre convoi inhabituel, se font plus perçants, et je tente d'écouter ce qu'ils se disent, me concentrant sur le langage oublié que je savais déchiffrer autrefois enfant, sans succès apparent.
« Nous arrivons » me dit le capitaine de notre petite tribus sur sabots en me sortant de mes pensées. C'est là un haut elfe blond et fier, porteur de deux yeux d'un bleu sauvage comme mon meilleur ami naguère. Oh, oh. Fredonnement d'une berceuse entre deux lèvres scellées. Un sort qui se lève tandis que d'entre les feuillages touffus le soleil émerge sur les toits d'une citadelle oubliée de tous ou presque, pour notre simple sécurité. Un frisson parcourt mon corps tandis que je me délecte de la vue, boule d'angoisse à demi refoulée, soulagement mêlé de peine.
Papa.
Sourire complice que je lègue à nos retrouvailles. Sept ans sans te voir, n'est-ce point là qu'un battement de cils pour ceux nés comme toi ? Une larme perce pourtant, comme pointe un mouvement dur et vif dans mon ventre. Excitation certaine, latente, liée à la douleur d'une contraction, et me voilà tordre ma bouche d'une grimace de souffrance. « Bien. » je murmure en réponse, incapable d'articuler plus d'un mot sous la violence de l’assaut.
Les chevaux graciles, au pas, entrent à leur rythme dans le royaume de mon Seigneur après dix huit jours d'un lent – terriblement lent - voyage. Ma mère, la future reine de Mirkwood, a insisté pour que je me déplace encadrée de dix chevaliers servants – comme si j'en avais vraiment besoin – à la vue de mon état de santé avancé. Je suis juste enceinte, bon sang, pas en sucre. Mais je n'ai rien dit, acquiesçant malgré mes réticences, simplement car je savais qu'elle ne lâcherait pas le morceau.
Je me reconcentre sur mon avancée, trop tranquille malgré moi, en pensant que le voyage s'est très bien déroulé. Même le passage au guet de l'Anduin fut serein, chose rare en ces saisons troublées. Grâce à Grimbeorn sans doutes … Je secoue la tête, serrant les rênes de ma monture. Les portes se passent en silence tandis que les elfes se rassemblent autour de nous. Que fiche donc une naine parmi eux, murmurent certains, tandis que je souris à d'autres que je reconnais, et ils me dévisagent, choqués de me revoir aussi naine et visiblement en cloque. Pourtant, bien vite mon sourire se dissipe. Si je suis revenue après tant d'années pour moi, ce n'est pas pour leur apprendre mon état de santé – malheureusement. « Je dois voir Pap … le Seigneur Elrond. Est-il ici ? » je demande, d'une voix forte, espérant qu'il soit présent. Espérant qu'il aille bien – les rumeurs sont allés vite, et les entendre ont fait accélérer ma venue. Des Nazgüls …
Je me reprends, chassant la fugace ombre de peur de mes yeux, me mordant la lèvre tandis qu'une nouvelle contraction m'assaille. Tout va bien, je pense, portant une main à mon ventre. Cela fait désormais un petit moment que je les sens tordre mon utérus, mais depuis quelques jours les voilà qui se rapprochent, et la douleur augmente. Je me dois pourtant de tenir, car l'heure n'est pas venue, et moi qui n'y connais rien je crois qu'il est encore un peu trop tôt. « Je dois … Je dois lui parler de … de toute urgence » je souffle, me mordant la lèvre pour ne pas gémir de douleur. Bon sang. Je suis incapable de descendre de mon cheval tant le douleur me compresse les membres. Heureusement, l'un des dix soldats est assez aimable pour me proposer son aide, que j 'accepte sans râler cette fois, consciente de mon état pathétique. Pitié. Papa, j'ai vraiment besoin de toi maintenant. Non pas parce que je suis enceinte, mais parce que je …
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Elrond
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MessageSujet: Re: If I told you ||PV Elrond   Jeu 12 Nov - 23:34
Welcome home
Years have pass by, while I was waiting for you to return. Now that you're here, it feels just like if you had left yesterday. Not a day had pass when I didn't think about you. You are my blood, my child, a loved one. No matters how long you leave, there will always be a place for you here, may it be in my heart or in Imladris. It is both the same.  
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis la venue des Nazguls, des jours qui s’étaient étirés en semaines et le calme avait repris droit dans la vallée, comme si rien n’était arrivé. L’Ombre était passée et la Lumière l’avait chassée, comme toute chose, l’obscurité passe. Les marques en revanche restent et ils avaient essuyés des pertes durant ce combat. Siriel avait trépassé. Comme Elrond avait perdu connaissance à la fin de l’affrontement, il n’avait pu soigner les blessés. Le poison avait eu tôt fait d’achever la pauvre elfe et, à son éveil au matin suivant, Mandos avait déjà réclamé l’âme de l’éprouvée en son Hall depuis quelques heures déjà. Même les Immortels n’étaient point à l’abri de la Mort.

Les blessures qu’il avait subies s’étaient pour la plupart résorbées en quelques jours, Vilya accélérant sa guérison, mais les os brisés de sa main mettaient plus de temps que la déchirure d’une lame à guérir. Sa main droite – celle avec laquelle il combattait et qui portait l’anneau elfique – avait été broyé sous la poigne du serviteur de Sauron qui tentait de récupérer la précieuse création de Celebrimbor. Si ce n’était de l’intervention de Gandalf, il aurait peut-être perdue sa bague, alliée de force pour protéger son domaine. C’était une attaque fortement risquée que les cavaliers avaient portée,  assaut qui avait heureusement été repoussé. Les doigts du seigneur Elrond guérissaient lentement et il commençait après quelques semaines – là où tout autre aurait pris des mois – à pouvoir les mouvoir et les utiliser, bien qu’ils restaient toujours enveloppés d’un bandage pour minimiser leur mouvement.
La journée s’entamait avec sérénité, telle son habitude dans la cité cachée. Chacun vaquait à ses occupations et le semi-elfe s’afférait à la gestion du royaume et à des correspondances avec les royaumes humains. Des nouvelles afférentes lui étaient parvenues du Gondor, une lettre de la reine apportée par son fils qui était présent au couronnement. L’Ennemi était partout, l’urgence se faisait sentir. Néanmoins ses réflexions s’étaient fait interrompre par Lindir qui vint l’aviser que les éclaireurs avaient repérés un groupe d’elfes à quelques kilomètres de là venant en direction de la cité. Des venus de Mirkwood, mais ni le roi, ni le prince ne semblaient être présents, mais il lui rapporta la description d’une jeune naine rousse et il ne lui en fallut pas plus pour savoir que Gabrielle était parmi eux. Voilà quelques années qui ne l’avait pas revu.

Une demi-heure s’écoula peut-être durant laquelle il termina ses notes et il commença l’écriture d’une lettre en vue de la remettre aux gardes de la forêt pour qu’ils puissent la porter à Thranduil. On interrompit cependant une fois de plus sa finition pour lui annoncer l’arrivée des invités… et qu’il y avait urgence. Fronçant les sourcils, il délaissa son travail sans plus d’attente et se dira d’un pas prompt vers le Hall d’entrée de Fondcombe. Il fit acte de présence au haut des marches, apercevant Gabrielle qui se tenait douloureusement le ventre, alors qu’un elfe à l’air plutôt désemparé tentait de la maintenir debout. Il ne fallut que l’espace de quelques secondes pour comprendre de quoi il en retournait. En quelques pas, il fut à la hauteur de la jeune femme, passant sa main valide sur son visage, puis sur son ventre. « Il semble que tu sois arrivée pile à la bonne heure, ma chère enfant. » Un sourire étira doucement ses lèvres. On apporta une chaise sur laquelle on la fait asseoir et des elfes la transportèrent pour qu’elle n’ait pas à marcher. « Réjouis-toi, dans très peu de temps, tu donneras vie. »
Elrond ne lui donna guère le temps de pouvoir contredire quoi que ce soit qu’on la conduisit directement à une chambre où elle pourrait donner naissance. Elle fut déposée sur un lit confortable et le porteur de Vilya mouilla une serviette qu’il déposa sur le front de Gabrielle pour éponger la sueur qui perlait sur sa peau. Sa main vint serrer celle de la jeune naine avec douceur, s’agenouillant à son chevet, il patientait en attente du bon moment pour procéder à l’accouchement qui viendrait sous peu, mais pour l’instant, il fallait laisser aller les contractions encore un peu. Semblant déceler une inquiétude sur le visage de la rousse, qu’il prit à tord – ou peut-être pas totalement -  pour une crainte envers cette mise au monde, il écarta une boucle collée à son visage. « N’aies pas peur, tout ce passera pour le mieux… » Et il fit glisser ses doigts au-dessus du ventre en murmurant une incantation en vieil elfique pour apaiser un peu la douleur liée aux contractions.




(c) sweet.lips
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Tharís G. Tharordóttir
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MessageSujet: Re: If I told you ||PV Elrond   Ven 6 Mai - 1:34



I'm at home in your arms. You missed me so much, i'll cry.


If I told you ... ; ft. Elrond


Il m'a manqué. Bouffée de conscience, dure, violente, partagée. Une année, deux, trois, plus, sans le voir ? Allons Tharîs, tu avais fait pire avec les rodeurs. Mais ce n'était pas la même chose me hurlait ma conscience. Avec les rodeurs, je rentrais au bercail après avoir passé des années à jouer les sauvageonnes. Avec les rodeurs, je quittais la liberté rude et sale pour rentrer dans un manteau de fraîcheur aux gouttelettes cristallines – celle tissées par les lois ancestrales du peuple elfique tant maniéré. Je troquais les rires gras et la friture pour la menthe poivrée et la fraîcheur matinale, je quittais la poussière pour les draps de soie et le savon à l'odeur de rose. L'adulte sauvage se transformait en nourrisson, l'abandonnée retrouvait sa maison. Combien de temps, petite fille ? Nous le savons tous les deux, père. Plus que des retrouvailles, c'est là un vœu reformulé, éternelle promesse qui lie nos âmes. Toujours. Où que je sois, où que j'aille. J'appartiens à cette terre et ma main dans la tienne, je continue sereinement de rêver.

« Papa … » souffle rauque, yeux brillants de larmes – tant de joie, tant de douleur que je tente de contrôler. Je redécouvre ses traits avec bonheur, comme si je les avais oublié. Te voilà pathétique ma fille, qu'as-tu donc fait de ta fierté ? Un sourire sur mes lèvres se tord à nouveau en grimace, je m'agrippe à lui par réflexe tandis qu'il passe sa main douce sous mon menton, sur mon ventre … Mon ventre qui se tord ,qui s'étire, et moi qui chancelle – pauvre âme. Cri s'échappant de mes lèvres, jurons khûzdul dont un roi serait fier, avant, sûrement de rouler des yeux. « Papa, je dois te dire ... » J'essaie, je m’essouffle, la panique me gagne à nouveau. Lui dire, il faut lui dire. Mais le voilà déjà à me faire m'asseoir, et la douleur est telle que je ne peux plus rien dire. Maudits soient ses lèvres qui demeurent scellées. Se réjouir ? Par Eru, oui ! Mais ensuite ? Thorin sera ravi de savoir que je vais bien, et que je n'ai pas fuit. Bien sûr, il me réservera un accueil chaleureux. Bien sûr … Je roulerais des yeux si je le pouvais, mais je suis trop occupée à déployer ma force sur la chaise – excuse-moi papa, je crois que je viens de casser les accoudoirs. Je les laisse me transporter, contrôlant ma respirant, lâchant un ou deux cris bref. Cela se rapproche, je le sais, je te sens. Etais-je ainsi dans le ventre de ma mère ? L'on me dépose dans un lit et je ferme les yeux une seconde. Une minute. Une heure ? Le temps s'effile, et je ne rouvre mes paupières que pour pouvoir voir mon père m'éponger le front. Si il savait pourquoi je suis venue, il ne perdrait pas le temps à prendre ainsi soin de moi, malgré les larmes de reconnaissantes qui perlent de mes yeux. Oh papa, mon papa ..
Sa main serre la mienne, et je lui rends l'étreinte doucement, les émotions empirant ainsi que la douleur. La chevauchée à certainement accélérer le travail, et je prie pour que l'enfant se porte bien – il est en avance, trop à mon goût.
.« N’aies pas peur, tout ce passera pour le mieux… » murmure t'il comme un rêve, et soudain je sens la douleur s'en aller peu à peu, suite à un charme inconnu à mes oreilles.

« Papa … Père. » J'inspire à fond, sans pour autant me redresser – c'est impossible, je suis trop lourde. Lourde. Empotée. Naine. Enceinte. Enchaînement risible, ma bouche se tord pour s'esclaffer en silence avant que mes yeux ne plongent dans les siens, douloureusement, avec espoir … et tristesse infinie.

« Papa … Je suis naine. » C'est un constat qui ne demande pas de réponse. Il n'y a aucun reproche, pas de « tu m'as rien dit », pas de « pourquoi ». Le fait est là comme l'indique – comme le prouve avec évidence – mon ventre ballonné – je ne vois plus mes pieds depuis un moment et cela m'inquiète toujours autant. Tharis la naine, Gabrielle le tonneau. La douleur picote et j'inspire de nouveau, fermant les yeux pour me reprendre. Lui dire, maintenant, après je serais trop prise par les hurlements et la douleur déchirante. Plus tard je prierais de mourir à chaque seconde, je ne pense pas qu'il pourra quelque chose contre cela.
« J'ai … Je … L'anneau unique … » je glapis, la tête me tourne. Attends mon fils, je t'en prie, attends. « Erebor. Papa ! C'est bilbo qui l'a ... » et c'est tout ce que je parvins à dire avant que la grâce ne me prenne, mes yeux s'écarquillant tandis que le bébé me déchire de l'intérieur littéralement. Y'aura t-il un jour où je pourrais avoir l'air moins pathétique en tant que naine en face des miens ? Mais ne vous méprenez pas. Je suis fier d'être ce que je suis au plus profond de mes membres ... Juste que ... Oh bordel, par la barbe d'Eru le grands et les poils de Yavanna, ça fait un mal de chiens !
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